A conduire :
Même si l’Insignia dispose d’une clé métallique à l’ancienne, il faut débrayer en tournant la clé pour démarrer le moteur. Cela pourra toujours éviter qu’un enfant la démarre tout seul !
Motorisée par le 2.0 CDTI 160 , l’Insignia possède une belle allonge. Il ne s’agit pas de la version EcoFLEX. Le couple de 350 Nm est constant de 1750 tr /min à 2500 tr/min.En dessous, le moteur est un peu creux, ce qui se ressent en ville.
Ce moteur est issu du 1.9 CDTI 150 conçu par General Motors et le groupe Fiat. Il dispose désormais d’un turbo à géométrie variable et d’un filtre à particules.
Le 2.0 CDTI fait preuve d’une belle allonge, avec une zone rouge à 5000 tr/min. Pas mal pour un bloc diesel de cette puissance !
Les reprises en 5ème et en 6ème sont d’un bon niveau, mais sur route il faut parfois rétrograder en 4ème. En effet l’étagement des rapports est un peu long, afin de favoriser la consommation. Nous y reviendrons dans le chapitre suivant.
Dommage que la commande de boîte soit un peu accrocheuse.
En revanche, la direction se révèle très précise. Pour les manoeuvres, le gabarit de 4,83 m est parfois imposant, malgré la présence de radars avant et arrière.
Chaussée de série en 245/45 R18, l’Insignia est stable et rassurante. Son châssis est taillé pour la route, avec des trains roulants efficaces qui réalisent un bon compromis entre confort et tenue de route.
Faisons le point sur le système Opel Eye. Les panneaux de signalisation détectés par une caméra sont indiqués entre les compteurs, sur l’odomètre. Limitations de vitesse, interdictions de doubler sont affichés, mais en monochrome. L’écran en question s’affiche effectivement en rouge sur noir, avec un rendu pixellisé.
L’intention est louable, mais le conducteur ne doit-il pas surveiller la route et la signalisation plutôt que l’ensemble des écrans présents dans sa voiture ?
L’alerte de dérive, qui fonctionne à partir de 50 km / h est aussi liée à l’Opel Eye. Ce système comparable à l’AFIL de Citroën avertit par un signal sonore quand le conducteur oublie de clignoter en changeant de cap.
L’aide au démarrage en côte est de série, un plus pour la conduite en ville.
Sécurité passive :
En matière de sécurité passive, l’Insignia fait appel à des aciers haute résistance et à une structure rigide. Les airbags frontaux se déploient en deux fois pour éviter les blessures provoquées par un gonflement trop rapide et l’airbag passager peut être désactivé au moyen d’un bouton. Les airbags latéraux protègent des intrusions et des impacts latéraux. À l’arrière, des airbags latéraux sont également disponibles afin de compléter la protection des airbags rideaux.
L’Opel Insignia dispose également d’un système de pédalier rétractable pour éviter les blessures aux pieds et aux jambes.
Budget :
La finition Cosmo Pack de l’Insignia est riche en équipements. Sellerie cuir, navigateur GPS, Climatisation bizone, phares adaptatifs directionnels bixénon, système bluetooth, contrôle de pression des pneus, frein à main électrique, rétroviseur électrochrome, radars avant arrière, et le système Opel Eye.
Affichée à 31900 €, l’Insignia Cosmo Pack cdti 160 5p est une familiale et une routière très compétitive.
Pour la consommation, même en version classique non Ecoflex, le bloc cdti est particulièrement sobre. Notre parcours mixte nous a gratifiés d’un excellent 7,2L /100 km.
Et avec des rejets de CO2 à 154 g de CO2 / km, l’Insignia cdti 160 se situe en zone neutre du bonus / malus.
« Ce moteur est issu du 1.9 CDTI 150 conçu par General Motors et le groupe Fiat. Il dispose désormais d’un turbo à géométrie variable et d’un filtre à particules. »
Le 1.9 disposait déjà d’un turbo à géométrie variable.