TENUE DE ROUTE :
Un châssis à la hauteur des espérances !
Quiconque choisira une Classe E Cabriolet ne se plaindra pas en dépit d’un amortissement ferme de la qualité de son châssis. Il convient de rappeler que notre version d’essai était équipée du Pack AMG (jantes de 18 pouce). Avec des dimensions de pneumatiques généreuses (235/35 R18), l’auto absorbe les inégalités proprement.
Si le conducteur souhaite négocier les courbes à une allure soutenue, il bénéficie de l’aide de l’entraînement sur l’essieu arrière, qui fait virevolter la poupe. La Classe E Cabriolet démontre ainsi qu’elle satisfait également à des exigences rigoureuses en matière de dynamique de roulage.
La direction transmet les instructions instantanément au conducteur et ce avec la plus grande précision. Quant au châssis, il résiste à des accélérations transversales substantielles. Sur les routes sinueuses, le bilan est excellent, la direction est parfaitement centrée et agréablement consistante, ce qui contribue à mettre le conducteur rapidement à l’aise.
La motricité ne souffre d’aucune critique même sur sol humide.
En revanche, le confort de suspension avec ce Pack AMG n’est pas exempt de reproche. Car si les suspensions travaillent remarquablement, elles ont aussi tendance à répercuter dans l’habitacle les nid-de-poule et autres imperfections de la chaussée. Rien de rédhibitoire car le confort de suspension reste d’un bon niveau même si Mercedes nous a habitué à mieux dans ce domaine.
FREINAGE :
Fiabilité, c’est le qualificatif approprié pour décrire le système de freinage de cette Mercedes. Avec le Pack AMG, le Cabriolet Classe E est dotée de disques de frein perforés, pour un meilleur refroidissement et une meilleure évacuation des impuretés.
Le freinage est conforme à que l’on attend d’un cabriolet de cette catégorie. La progressivité de la pédale est satisfaisante, les distances d’arrêt sont sécurisantes.
MOTORISATION :
Nous sommes en présence du 6 cylindres 350 CDI de 2 987 cm3 qui développe une puissance de 231 Ch à 3 800 tr/min et un couple considérable de 540 Nm de 1 600 à 2 400 tr/min.
Avec de telles valeurs, difficile de faire mieux dans sa catégorie. Tout y est : la puissance, le couple et même la discrétion.
Le déploiement spontané de sa puissance suscite tout autant l’enthousiasme que la richesse de la sonorité à l’accélération, ce 350 CDI est un vrai plaisir pour les oreilles même ou devrais-je dire « surtout » en configuration cabriolet.
D’autant que ce moteur est associé à l’excellente transmission automatique à 7 rapports qui distille un réel agrément de fonctionnement alliant douceur et performances.
Cette boîte automatique 7G-Tronic ne mérite que des éloges : douce et réactive, elle dispose même de palettes au volant permettant au conducteur de passer les vitesses promptement.
Sur route, ce six cylindres catapulte littéralement le cabriolet et ne rechigne pas à prendre des tours sans jamais s’essouffler.
D’ailleurs les chiffres parlent d’eux même, avec une vitesse de pointe communiquée à 250 km/h et le 0 à 100 abattu en 6,9 secondes, la Classe E Cabriolet ne joue pas les figurantes dans la catégorie.
Enfin, le bilan acoustique est d’un très bon niveau, avec une quasi absence de vibration. L’isolation du moteur est très soignée, par conséquent les longues distances à bord de la Classe E Cabriolet se réalisent en toute quiétude.
CONSOMMATION :
Avec une moyenne normalisée annoncée à 7,2 l/100 Km, la Classe E Cabriolet dispose d’un bilan consommation/performances de premier ordre.
Sur un parcours mixte en adoptant un style de conduite normale nous avons réalisé une consommation moyenne de 7,8 l/100 Km ce qui autorise de longues promenades.
Le bloc 350 CDI répond au label « BlueEfficiency », les émissions de CO2 (189 g/km) sont pour le fait contenues. Le malus se situe à 750 euros ce qui est tout à fait « honorable » au regard de la cylindrée et de la puissance du moteur.