A CONDUIRE :
La Classe C Coupé dispose en série de trains de roulement « Agility Control » associés à un système d’amortissement sélectif qui s’adapte automatiquement à chaque style de conduite et aux conditions routières.
En cas de légères secousses, une valve réduit l’amortissement au niveau de chaque roue, améliorant le confort de roulement. Si les sollicitations s’intensifient, l’effet du système est renforcé de façon à améliorer la tenue de route.
Pourtant juché sur des pneumatiques à taille basse et donc fort rigide, ce coupé Classe C préserve un confort de route très agréable. Même une très longue étape passera inaperçue sur votre organisme.
Les suspensions assurent un amortissement en continu, toujours adapté en fonction de la vitesse et du revêtement, éradiquant les mouvements de caisse tant en roulis qu’en tangage.
Quant aux routes les plus sinueuses, elles permettent d’emblée de mesurer que châssis et rigidité de structure supportent une conduite dynamique.
Le résultat ne se fait pas attendre et « facile » serait probablement l’adjectif le plus approprié pour définir le comportement routier de ce coupé.
Tout l’agrément de cette Classe C Coupé tient à sa précision et sa vivacité à se placer là où vous le voulez et comme vous le souhaitez. La direction brille par sa précision, si bien que l’auto se conduit comme une citadine ou presque en agglomération.
A noter que le constructeur de Stuttgart propose l’option « Pack Advanced Agility » qui confère davantage de dynamisme à ce coupé.
Bien campée sur des jantes de 18 pouces (225/40/18) à l’avant et (255/35/18) pour l’arrière, l’auto fait preuve sur les grands axes d’une belle stabilité et révèle un équilibre proche de la neutralité. Un caractère qui confère au conducteur un sentiment de grande confiance.
Cependant, dès que l’on adopte une conduite dynamique sur routes sinueuses, nous avons relevé une certaine tendance au survirage qui peut devenir quelque peu inquiétante sur sol humide.
Pack Advanced Agility :
La Mercedes Classe C Coupé propose en option le Pack Advanced Agility. Cette option offre à l’auto un dynamisme accru : le programme sport modifie non seulement la fermeté de l’amortissement mais également la courbe caractéristique de la pédale d’accélérateur.
FREINAGE :
L’efficacité du système de freinage est pour le moins convaincant, avec une puissance et une stabilité rassurante. A noter que notre version d’essai disposait des disques de freins avant perforés (Pack Sport AMG).
Le freinage très mordant mais toujours facile à doser, s’ajoute à une grande stabilité sous le contrôle d’un ESP à l’action rapide.
Même en adoptant une conduite dynamique le système de freinage du Coupé ne présente guère de faiblesse.
MOTORISATION :
Pour le moment l’offre diesel, s’articule autour de deux motorisations 4 cylindres : le 220 CDI de 170 ch et le 250 CDI (204 ch) ici à l’essai.
Baptisée « 250 CDI», nous voici en présence d’une motorisation diesel 4 cylindres. Ce moteur de 2 143 cm3 de cylindrée développe une puissance de 204 Ch à 4 200 tr/min et un couple de 500 Nm.
En outre le couple conséquent de 500 Nm, est notamment lié à la pression d’injection maximale de 2 000 bars et l’utilisation d’un système de suralimentation par turbocompresseur. La quantité de carburant à injecter est dosée avec une extrême précision, ce qui garantit une exploitation efficiente de l’énergie en fonction des besoins.
L’architecture optimisée de la chambre de combustion explique également l’étonnant rapport performances/consommation.
Par conséquent, les performances qui en découlent sont pour le moins éloquentes, avec une vitesse de pointe annoncée pour 240 km/h et le 0 à 100 km/h effectué en 7,1 secondes.
Sur la route pas de mauvaise surprise, ce moteur tient toutes ses promesses et n’est jamais à court de ressources. Bien au contraire, quelles que soient les circonstances, son punch est toujours disponible et ce de façon quasiment instantanée. Cependant, l’étagement de boîte mériterait d’être un poil peaufiné ce qui permettrait de tirer tout la quintessence de ce bloc.
Grâce à son turbo œuvrant dès les plus bas régimes, le coupé détale fissa quel que soit le rapport engagé. Cette motorisation allie en outre une remarquable onctuosité, vigueur et linéarité.
Transmission 7G-Tronic Plus :
Véritable pièce d’orfèvrerie, cette transmission automatique fonctionne de manière particulièrement efficace et confortable.
Elle permet un passage des vitesses en continu et se montre réactive lors des dépassements. La boîte de vitesse peut être également commandée de façon manuelle à l’aide de palettes de vitesses situées derrière le volant, le système fonctionne efficacement.
Enfin, cette transmission contribue efficacement à abaisser la consommation moyenne et les rejets de Co2 seulement 139 g/km : une vraie réussite !
Néanmoins, l’étagement des rapports mériterait d’être légèrement peaufiné, à 110 km/h par exemple il convient d’actionner manuellement le dernier rapport.
A titre d’exemple la dernière transmission Audi Multitronic dotée pourtant de 8 vitesses se positionnait sur le 8ème rapport à partir de 80 km/h lors de nos précédents essais.
BUDGET :
Proposée à partir de 40 900 euros en transmission manuelle ou bien 43100 euros en version 7G-Tronic, la Classe C Coupé 250 CDI apparaît attrayante par rapport à son homologue essence de même puissance facturé 1 500 euros de plus.
Malheureusement compte tenu du prestige de son blason, la Classe C Coupé n’est pas à la portée de toutes les bourses, d’autant que certaines options demeurent relativement onéreuses.
On pourra toujours se rabattre sur la motorisation 220 CDI facturée 2 500 euros de moins pour une puissance inférieure de 34 chevaux.
En revanche, si il y a bien un poste où la Classe C 250 CDI s’en sort avec les honneurs, c’est bien celui de la consommation. Avec une moyenne normalisée annoncée par le constructeur à 5,4 L/100 km, le 4 cylindres utilise à bon escient chaque litre de gasoil qui lui est fourni et limite les rejets de Co2 situés à 139 g/km, par conséquent la Mercedes Classe C échappe au malus écologique : un bon point.
Lors de notre essai, la consommation s’est soldée par un remarquable 6,6 L/100 km, soit une consommation très correcte compte tenu des performances de l’auto. Nous avons par ailleurs réalisé une consommation de 5,5 L/100 sur un parcours extra urbain (90/110 km/h).
Enfin, le réservoir d’une contenance de 66 litres offre à ce coupé un rayon d’action très confortable pour partir en voyage. L’ordinateur de bord nous indiquait une autonomie de 1 500 km.
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