A mi-chemin entre un 4×4 et un monospace, le Ford Kuga semble bien jouer dans la cour des grands. Pendant deux ans, un seul moteur diesel de 136 ch était proposé, mais depuis le printemps dernier le crossover adopte les nouvelles motorisations 2.0 TDCi Euro V en versions 140 et 163 ch. De plus, la transmission à double embrayage PowerShift vient se greffer dans la gamme.
Design
Le Kinetic Design se retrouve désormais dans tous les nouveaux modèles de Ford. Avec des lignes tendues et musclées, le Kuga opte pour une personnalité exclusive qui le rend immédiatement reconnaissable.
Avec un empattement de 2 690 mm, le Kuga est assez compact et les porte-à-faux avant et arrière sont courts.
La face avant est reprise des autres modèles, avec une grille de calandre trapézoïdale et de larges projecteurs étirés vers l’arrière. Le capot moteur au double bossage offre une touche d’agressivité à l’ensemble.
La ligne de ceinture de caisse est haute et des barres de toit en aluminium brossé viennent coiffer la ligne de toit. Les passages de roues sont fortement marqués et des prises d’air sont greffées sur les ailes avant. De plus les vitres de custodes arrière sont inversées, soulignant ainsi l’aspect dynamique.
La poupe dégage une certaine sportivité, notamment avec son bouclier massif, et ses deux sorties d’échappement provenant d’un extracteur en aluminium. Ce dernier n’est disponible qu’avec l’option « Kit Ford Individual » à 2 800€ qui comprend également le bouclier arrière couleur carrosserie, la grille de calandre avant inférieure spécifique avec entourage au contour couleur chrome, les protections de passages de roue et les jupes latérales couleur carrosserie, les moulures de protection latérales couleur argent et l’aide au stationnement arrière. Notre modèle est doté en plus du becquet « hautes performances » facturé 300€ en option.
Séduisant sous tous les angles, le Ford Kuga bénéficie d’une personnalité très affirmée qui le démarque ainsi de ses concurrents.
A bord
Même si le Kuga joue la carte du style avec sa forte personnalité extérieure, l’intérieur hérite quand à lui de la planche de bord de l’ancien C-Max. Les matériaux sont de bonne qualité, Celle-ci reste bien dessinée et agréable à l’œil. Encore une fois la sportivité est mise en avant, avec l’emploi du gris aluminium sur la console centrale, les poignées de portes et sur le volant quatre branches. Notre version dispose d’un nouveau coloris « Electric White » métallisé, original, mais pas à notre goût. Tout comme le frein à main, pas spécialement joli. En dehors de ça l’ambiance à bord est plaisante et les assemblages ne souffrent d’aucun reproche.
Les sièges offrent un bon maintien et la position de conduite haute est bonne, presque comme dans une berline. Cela profite à la visibilité, d’autant plus que le conducteur aperçoit le capot moteur.
Proposé en deux finitions Trend, et Titanium le Ford Kuga ne plaisante pas à propos des équipements. Notre version d’essai Titanium disposait d’une dotation pour le moins pléthorique, telle que : pommeau de levier de vitesse gainé de cuir, essuie-glaces et éclairage automatiques, rétroviseur électro-chromique, climatisation automatique bizone, régulateur de vitesse, prise USB, vitres teintées et jantes en alliage de 17 pouces. Le SUV bénéficie également d’options telles que le toit panoramique fixe (550 €), les projecteurs Bi-xénon (720 €), une caméra de recul (440 €), le pare-brise chauffant (300 €), les sièges chauffants (150 €), les rétroviseurs extérieurs électriques (150 €), la prise de courant 230V (115 €)…
Le toit panoramique offre de la luminosité dans l’habitacle, mais le velum, en plus de ne pas être proposé électriquement, oblige de monter à l’arrière du véhicule pour l’ouvrir ou le fermer complètement. Peu pratique lorsque vous êtes seul à bord.
Le GPS est bien adapté, avec un écran tactile et le guidage ne pose aucun problème. L’ensemble des commandes tombe aisément sous la main, l’ergonomie est un point fort. Le système d’ouverture et démarrage sans clé est un vrai bonheur à l’usage. Enfin la caméra de recul facilite grandement les manœuvres de jour comme de nuit.
L’espace à bord est légèrement inférieur au C-Max. L‘habitabilité arrière est très moyenne, la garde au toit, l’espace aux jambes et aux coudes sont réduits. Nous avons trouvé l’accès aux places peu pratique, et l’assise plutôt haute. Les passagers arrière pourront toutefois profiter du toit panoramique, mais également bénéficier d’une prise 230 volts et des tablettes type aviation.
Le coffre offre un volume de chargement variant de 410 à 1 405 litres lorsque l’on replie la banquette arrière, celle-ci étant fractionnable asymétriquement et permet d’obtenir une surface totalement plane. La manipulation reste simple. A noter que la présence d’une roue de secours à la place du kit anti-crevaison retire 50 litres. Moins logeable que ses principaux concurrents qui pour certains offrent une banquette coulissante, le coffre se rattrape avec son accès plutôt aisé, grâce notamment aux deux parties ouvrables, totale ou partielle.
Joli, dynamique mais finition médiocre et fiabilité douteuse
Trop d’options on ne sait pas ce qu’on achète.Déçu à l’arrivée.