Essai Peugeot RCZ THP 200
Après notre première prise en main de la Peugeot RCZ en Espagne, nous étions impatients de la tester plus longuement. Voici l’essai détaillé de la version la plus puissante du moment, la RCZ THP 200 !
Conception
La RCZ inaugure chez Peugeot le nouveau logo, plus en relief et sur fond noir laqué. C’est aussi la première Peugeot « Hors série », puisqu’elle quitte l’appellation classique en numérique. ( si on excepte les Partner Tepee et Bipper Tepee ! )
Le projet RCZ a été présenté au public au salon de Francfort 2007. La décision de lui donner vie a été validée lors du Salon de Genève 2008. Deux ans plus tard, le coupé 2+2 était déjà prêt !
Le coupé repose sur la plate-forme de la 308, la plate-forme 2 du groupe. Elle reprend un certain nombre de composants aux 308 et 407, comme nous le verrons par la suite.
Design
Même si le style reste une affaire de goût, on ne peut qu’admirer la ligne du RCZ ! Elle rivalise sans complexe avec l’Audi TT, dont les flancs sont moins travaillés, et dont le toit est classiquement plat. En effet, le RCZ a conservé les éléments du concept car comme le toit à double bossage. On aurait pu penser qu’il ne passerait pas à la série, mais pour ce faire Peugeot a fait appel à Magna Steyr qui assemble la RCZ en Autriche. La partie vitrée arrière est signée St Gobain.
De face, la RCZ évoque de très près la Peugeot 308. Elle lui reprend ses optiques, son nez pointu et son bouclier très proche de celui de la 308 CC. C’est sans doute le seul bémol au niveau du design. La marque avait sans doute pensé appeler son coupé 308 RCZ dans un premier temps, ce qui explique cette similitude. Heureusement l’arrière et le profil se démarquent de la berline compacte, avec un style très travaillé et incisif. Avec ses arches en aluminium, ses feux arrière à LED, la RCZ semble inaugurer sur le design arrière un nouveau style Peugeot. Difficile en effet de ne pas penser à un concept car en la voyant !
La RCZ fait évidemment son petit effet sur la route ou sur un parking : elle attire les regards et les commentaires. « C’est la TT de Peugeot » disent certains. Extérieurement, deux pièces proviennent de chez Citroën : les rétroviseurs sont en effet repris à la C5 II.
La personnalisation permet de choisir entre plusieurs teintes pour les arches chromées ( noir ou sable ). La grille avant peut être chromée ou noire, le toit noir onyx peut devenir un toit carbone, les coques de rétroviseur sont disponibles en chrome, et de nombreuses jantes alliage sont disponibles. Il est en effet rare que Peugeot propose des alternatives pour les jantes. D’habitude, l’acheteur peut au mieux choisir une taille au-dessus de la monte standard.
La RCZ propose tout simplement 6 jantes différentes, 18″ ou 19″, aluminium, anthracites, diamantées… Notre version d’essai dispose de jantes 19″ baptisées Sortilège.
La RCZ affi che un Cx de 0,32 pour un excellent SCx de 0,67. L’aileron arrière mobile s’ouvre de 19° à plus de 85 km/h, puis à 34° au-dela de 155 km/h.
Maximus, il faut prévenir certains lecteurs, peu avertis, que vos propos sont assortis d’une note d’humour. Vous lire réconcilie d’ailleurs avec les forums automobiles où la haine « véhiculée » et la grossièreté sont légions. Pour le reste, la RCZ réconcilie,sur de nombreux plans (le look et la tenue de route sont exceptionnels), avec la fabrication française qui manquait d’audace depuis de nombreuses années; Reste à déterminer si à l’usage le THP 200 tiendra ou non la distance.
Il me semble bien que les françaises tiennent maintenant la distance, non?