A conduire :
Le 4 cylindres 2.2 de la 250 CDI développe 204 ch.Le couple impressionnant de 500 Nm permet de déplacer le poids de 1,7 tonne de la Classe E avec dynamisme. Il est marié à une boîte automatique (option à 2100 € ) qui ne compte curieusement que 5 rapports, soit 2 de moins que la récente boîte 7G-Tronic. Si la rapidité de passage des rapports est inférieure, l’étagement bien optimisé et la douceur de la transmission sont très agréables au quotidien. Un mode manuel permettra aussi de tomber des rapports directement pour faire jouer le frein moteur sur les routes de montagne.
Avec deux turbos et des injecteurs piézo à commande directe, le 2.2 CDI souffle fort. On ne se demandera pas où sont les 204 ch, qui répondent bien à l’appel ! Il faudra rester vigilant sur le compteur de vitesse, car on ne ressent pas la vitesse dans cette grande berline. La Classe E 250 CDI peut tutoyer les 240 km/h, de quoi cruiser voie de gauche en toute quiétude sur Autobahn.
La version V6 350 CDI ajoute 27 ch et 40 Nm : ce n’est pas indispensable. Mais certains conducteurs souhaiteront opter pour le raffinement d’un V6, qui sonne toujours mieux qu’un 4 cylindres.
En conduite dynamique, l’amortissement adaptatif se raffermit afin de maintenir l’assiette de la voiture. Sur la finition Avantgarde le réglage est spécifique, avec la carrosserie surbaissée. Bien que ce soit une propulsion, le comportement de cette Classe E est très serein. Il est difficile de la prendre en défaut !
La direction est informative et bien calibrée. Et même avec son gabarit imposant, la Classe E berline sait rester très maniable en ville.
Sécurité optimale
La nouvelle Classe E reprend le fameux système Pre-Safe de préparation à la collision. Elle embarque également 7 airbags, un ABS à répartiteur de freinage, l’ESP, l’aide au démarrage en côte, le capot moteur actif, la détection de somnolence, les fixations isofix…
Le pack aide à la conduite (option à 1900 €) comprend l’aide au stationnement avant et arrière, la caméra de recul, l’avertisseur de franchissement de ligne et le détecteur d’angle mort.
Lorsqu’une ligne blanche est franchie, le volant vibre. C’est efficace pour une perte d’attention ou un début de somnolence.
Si vous manquez un panneau de limitation de vitesse, vous pourrez le retrouver affiché quelques secondes au centre du tachymètre. Une caméra située au niveau du pare-brise enregistre en effet la route !
Le détecteur d’angle mort est visualisable directement sur les miroirs des rétroviseurs. Un triangle orange s’allume lorsqu’un véhicule se trouve dans l’angle mort. Et si toutefois, vous décidiez malgré tout de déboîter, une alerte sonore retentit pour vous en dissuader. Le système n’ira pas aussi loin que sur le nouveau coupé Classe CL qui va jusqu’à freiner à votre place…
Budget :
La Mercedes Classe E 250 CDI BlueEfficiency débute à 45400 €. La version Avantgarde Executive de notre modèle d’essai représente la finition haut de gamme, avec un équipement complet qui comprend la sellerie cuir, le GPS, les phares bixénon ILS, les feux diurnes à LED, les jantes aluminium 17″, les rétroviseurs rabattables électriquement, sans oublier les équipements de sécurité cités dans le chapitre ci-dessus . Le prix grimpe alors à 52200 € sans les options qui restent nombreuses !
Point fort de cette version 250 CDI : la consommation. En parcours mixte, nous avons réalisé une moyenne de 6,4 L. Avec le réservoir de 80 litres, cela autorise une autonomie supérieure à 1000 km.
L’ancienne 250 CDI faisait appel à un V6. Désormais, le nouveau 4 cylindres biturbo permet de réduire la consommation de 25%, avec des rejets limités à 139 g, un joli résultat.
Autre point important : la valeur de revente. Là encore, la Classe E est une valeur sûre. Et avec ce moteur, elle sera immanquablement un modèle très convoité sur le marché de l’occasion.
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Essai Mercedes Classe E 250 CDI BlueEfficiency BVA : bilan et photos