En apparence, il semble venir directement d’Asie avec un design relativement marqué pour plaire sans aucun doute au public chinois. Dans sa communication, il reprend la trame de ce que proposait la DS 5 à sa sortie, alors sous blason Citroën. Son nom : le DS 7 Crossback. Un SUV inédit, qui reprend la plate-forme EMP2 du groupe PSA et sera assemblé non pas à Sochaux avec le Peugeot 3008 comme l’actuelle DS 5, mais à Mulhouse aux côtés de la DS 4.
Le DS7 Crossback est long de 4,57 m : il sera donc plus imposant que le cousin 3008. La face avant reprend la calandre DS Wings vue sur de nombreux concepts : on sent la volonté des designers d’en imposer au maximum. Les projecteurs utilisent un système à led pivotant qui diffère du système à matrices de led notamment vu chez Opel, la dernière acquisition de PSA.
Côté moteurs, le DS7 Crossback Puretech 130 sera l’entrée de gamme essence, avec des prix qui devraient en toute logique dépasser les 30.000 euros. Le bloc THP 165 est une vieille connaissance, il sera complété d’une version THP poussée à 225 ch ( 200 ch sur une DS 5 lors de sa sortie ). En diesel, il est question d’un nouveau moteur 1.5 BlueHDI 130, et du 2.0 BlueHDI qui sera décliné en 150 et 180 ch.
En attendant le lancement définitif, les clients peuvent pré-commander une DS7 Crossback La Première à partir de 53400 euros en BlueHDI 180 et à 54900 euros en THP 225 ch. Dans les deux cas, ces moteurs sont couplés à une boîte automatique à 8 rapports.
DS promet également une DS7 Crossback hybride, il faudra cependant patienter jusqu’en 2019. Pour ceux qui espéraient rouler dès cette année en DS7 Crossback c’est donc raté : il faudra patienter jusque début 2018.
L’année 2017 sera donc encore longue dans les show-rooms de la jeune marque DS, qui est à la peine du fait d’une gamme encore peu développée et vieillissante.