Essai Renault Wind 1.6 16V Exception
Annoncée depuis quelques années, la déclinaison découvrable de la Twingo arrive enfin. Il s’agit d’un « coupé-roadster » baptisé Wind.
Conception
Capot plongeant, flancs sculptés, ligne de caisse haute, et surtout aucune pièce de carrosserie partagée avec d’autres modèles de la marque : le Wind possède son propre style, très novateur. Le becquet est dans le prolongement des feux, qui de nuit font apparaître une jolie « signature lumineuse ». Sur la malle arrière, le double bossage est dans le prolongement des appuie-têtes. Avec le pack look, il est alors chromé, à l’instar des coques de rétroviseurs.
Au niveau technique, le Renault Wind bénéficie en revanche de nombreuses pièces piochées dans la banque d’organes Renault. Développé par Renault Sport Technologies, Wind repose sur la plate-forme de la Clio 2 RS, compacte en dimensions et sportive.
Plusieurs brevets ont été déposés lors de la création du Wind, notamment pour le toit escamotable. Celui-ci reprend une cinématique qui rappelle celle de la Ferrari 575 SuperAmerica, mais en plus élaboré. Sur cette dernière, le toit pivotait au-dessus du coffre, et lors de la fermeture, des feuilles, saletés ou de la pluie étaient alors rabattues dans l’habitacle. Sur le Wind, le toit prend place sous le dessus de la malle arrière. Il est alors à l’abri quand le Wind est en roadster. Pour ce toit pivotant innovant, Renault s’est associé à Webasto.
La manoeuvre d’ouverture du toit électrique ne prend que 12 secondes, en tenant compte de 3 secondes pour déverrouiller manuellement la poignée au niveau du plafonnier. Elle ne s’effectue qu’à l’arrêt, comme sur la grande soeur Mégane CC.
A conduire
Commençons par le point qui fâche. Notre Wind d’essai est motorisé par un bloc moteur conforme aux normes…Euro 4 ! Contrairement au récent 1.2 TCE de 100 ch, ici point de turbo : il s’agit d’un moteur old school, atmosphérique à injection directe.
A quand un bloc turbo essence développé par Renault Sport ? Nous serions preneurs d’un 1.4 TCE de 150 ch pour le Wind…
Mais refermons le cahier de doléances.
Le 1.6 16V de 133 ch qui officie sous le capot de la Twingo RS doit ici tracter 120 kg de plus. Il est toujours associé à une boîte manuelle à 5 rapports, dont le levier de commande est un peu trop long pour une sportive. Avec 160 Nm, le couple est un peu faible pour le Wind qui accuse sur la balance un poids proche de 1,2 tonne. Le 0 à 100 km/h est réalisé en 9″2, le 400 m D.A en 16″7, et le 1000 m D.A en 30″4. En pointe, le Wind 1.6 16V grimpe à 201 km/h.
En comparaison, la Twingo RS réalise des temps de 8″7 pour le 0 à 100 km/h, 16″3 pour le le 400 m D.A, et 29″9 pour le 1000 m D.A.
Il faudra donc cravacher cette motorisation pour tirer profit des 133 ch atteints à 6750 tr/min. Le rupteur est placé à 7000 tr/min.
En ville, le Wind est très maniable avec ses dimensions réduites : 3,83 m de long, 1,68 m de large et 1,38 m de haut.
Sur route, l’adhérence des pneumatiques Continental 205/40 R17 de notre véhicule d’essai était tout à fait honnête, mais nous n’avons pas eu l’occasion de la tester sur chaussée humide.
Profitant du châssis de la Clio 2 RS, le Wind a été bien doté, avec des barres anti-roulis de 24 mm de diamètre devant, et de 22 mm derrière. La démultiplication de la direction est équivalente à celle de la Clio 3 RS. La rigidité a été une des priorités des ingénieurs de Renault Sport Technologies : la raideur en torsion atteint 9000 Nm. Quant au freinage, là aussi le Wind n’est pas en reste avec des freins avant de 280 mm de diamètre issus de la Mégane, et des pistons issus de Laguna !
Le freinage nous est apparu sur route comme très performant, c’est un bon point pour la sécurité active de l’engin.
En effet comme décrié dans l’article Renault s’entête avec ce pauvre 1.6 16s creux,quand passeront t’ils aux turbo, il serait d’y penser la quand même sur la twingo et cabriolet et clio, ils le font très avec la mégane alors pourquoi faire des bons châssis et des moteurs sans performance et creux sur le reste.Y a qu’a voir la différence de performance entre un twingo rs et fiat 500 abarth de même puissance en performance pures, y a un gouffre.Je parle des chiffres en ligne droite et ne parle pas du chassis, donc avec 130 kg de plus, on se retrouve avec un bloc étouffé.
Alors pour ressusciter l’engouement d’une R5 gt turbo, rien ne vaut un moteur suralimenté.
On a changé d’époque ou il fallait un moteur qui monte comme un vtec dans les tours pour avoir un bon moteur, je dirais plutôt que c’est bien fini,on peut avoir le couple et pas de temps de réponse et monté dans les tours aujourd’hui avec les turbo actuels, d’ailleurs les honda civic vtec R sans turbo font bien pale figure par rapport a toutes les bombinettes turbo compressées.
C’est bien pour cela que la S2000 n’existe plus et la nsx et le reste n’ont plus rien d’extraordinaire aujourd’hui.
Tous le monde attendent que vous revenez au turbo.
Cette voiture n’a pas vocation à être une sportive ! C’est un mini roadster fun et suffisament motorisé. Le châssis est même génial.