Toyota Aygo, deuxième. La seconde génération de la citadine de Toyota poursuit dans la même lignée industrielle et technique, mais change de cap esthétiquement et en communication. Au final, qu’est-ce qui va primer ?
Design : avec un grand X
Pour la nouvelle Aygo, les designers japonais créent une véritable rupture avec le modèle précédent. Cette fois-ci, le style ne fait pas de concessions, avec le risque de ne pas plaire à tout le monde.
Toyota a ainsi dessiné une partie arrière qui se démarque davantage des Peugeot 108 et Citroën C1.
L’Aygo est donc voulue comme une citadine ludique, ce qui ressort évidemment avec cette carrosserie orange Pop métallisé. L’Aygo x-cite est présentée par Toyota comme l’enfant terrible de la gamme, avec un esprit ludique et sportif.
« J Factor » est une philosophie stylistique de Toyota, qui combine des éléments contradictoires pour un style unique.
On ne risque donc pas de confondre cette Aygo 2014 avec une 108, et c’est tant mieux !
A vivre
Dans l’habitacle, la nouvelle Toyota Aygo reprend la même planche de bord que les C1 et 108. Sur cette version x-cite la montée en gamme est évidente avec des équipements très modernes qu’on ne trouve d’ailleurs pas sur l’ensemble des compactes.
Caméra de recul, système de navigation avec écran tactile, démarrage sans clé : rien n’est trop beau pour l’Aygo. Elle est d’ailleurs la seule des triplettes à pouvoir bénéficier d’un vrai système de navigation intégré. Quand la Peugeot 108 doit se contenter de la navigation d’un smartphone qui peut se couper en cas de perte de connexion, l’Aygo propose le système x-touch avec un vrai GPS.
La technologie MirrorLink permet aussi de profiter des applications du téléphone directement sur l’écran tactile de la voiture.
Le confort de suspensions est plutôt réussi pour une voiture de cette catégorie, et le confort peut même bénéficier d’une sellerie cuir comme sur ce modèle d’essai.
Stricte quatre places, l’Aygo offre plus d’espace à l’avant avec des glissières permettant aux plus grands gabarits de se mettre à l’aise. Le volant à jante épaisse est agréable à prendre en main et on trouve facilement une bonne position de conduite.
Pour accéder aux places arrières, la carrosserie 5 portes vendue seulement 400 euros de plus sera logiquement plébiscitée par la clientèle. Attention aux grands gabarits : l’ouverture n’est pas très haute, et la garde au toit relativement limitée. Comme précédemment, les vitres arrière sont seulement des custodes entrebaillantes.
Derrière la vitre du hayon, même punition : le coffre est mesuré par Toyota à 168 litres avec une forme creusée qui imposera de la gymnastique pour entrer et sortir les bagages.
Bon point pour les dossiers de la banquette qui se rabattent directement depuis le coffre pour gagner en volume de chargement.
A conduire
Basée sur l’ancienne Aygo, cette nouvelle citadine reprend le même châssis avec des voies légèrement élargies et des suspensions revues.
Un seul moteur est proposé sur l’Aygo : le trois cylindres 1.0 VVT-i de 69 ch, disponible avec une boîte mécanique ou une boîte robotisée à 5 rapports.
Très maniable avec un rayon de braquage de 4,8 m, l’Aygo 2014 reste très compacte avec une évolution contenue de ses dimensions.
Dommage cependant que la visibilité de trois quarts arrière soit si limitée. Les petites custodes arrière remontent, ce qui combiné aux sièges avant volumineux réduit grandement la visibilité. Attention aux changements de files et de direction en ville !
Une boîte robotisée pour seulement 700 euros
La boîte robotisée Toyota propose un mode séquentiel en utilisant le levier de vitesses, et des palettes au volant. On optera alors soit pour le mode E qui garantit une conduite en automatique décontractée, soit pour le mode séquentiel avec les palettes pour monter soi-même les rapports. Ils descendent d’eux mêmes tout seuls lorsque l’on écrase l’accélérateur, avec un passage forcé par exemple de la cinquième à la troisième.
Sans être rapide, cette boîte peut apporter un peu de fun ou contribuer à une conduite coulée, le tout pour seulement 700 euros. Les performances baissent très légèrement, et la consommation n’augmente quasiment pas.
Budget
La nouvelle gamme de l’Aygo débute à 10500 euros avec la finition x et la carrosserie 3 portes. Un premier prix qui offre quand même la direction assistée ( contraitement au premier prix de la Citroën C1 ), l’aide au démarrage en côte, les feux de jour à led, le volant réglable en hauteur, et le contrôle de motricité et de stabilité.
Juste au-dessus, la finition coeur de gamme x-play devrait représenter le gros des ventes avec la climatisation manuelle, le volant cuir et les vitres électriques à l’avant, entre autres.
Cette finition x-cite à l’esprit sportif réclame pour sa part 13500 euros en carrosserie 5 portes, avec une dotation intéressante : peinture métallisée ( obligatoirement Orange Pop ), jantes alliage 15 pouces noires, projecteurs anti-brouillard, tapis de sol, système x-touch, caméra de recul…
Pour s’offrir la boîte robotisée, il faudra ajouter 700 euros.
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