Le Honda CR-V s’offre une nouvelle motorisation diesel 1.6 i-DTEC de 120 ch, pour coller à la demande européenne. Un bloc qui promet une consommation réduite, un prix plus bas : que du positif ?
Style
Quand le précédent CR-V était original mais un peu pataud, le CR-V lancé en 2012 se démarque par un design à la fois cossu et dynamique.
La calandre avec ses trois barrettes chromées est large au point de mordre sur les phares. Lles blocs optiques cumulent ici la technologie xénon et les feux de jour à led.
De profil, la ligne de vitrage est plongeante, avec une custode arrière en pointe soulignée par un épais jonc de chrome. C’est à la fois stylé et très premium. Les blocs optiques arrière sont verticaux comme ceux de l’ancien CR-V, et peuvent rappeler le Volvo XC60.
La partition SUV est soulinée par des bas de portes et des passages de roues en plastique noir. Pour bénéficier de skis de protection style aluminium, il faudra faire appel à des accessoires.
On se sent donc plutôt valorisé à circuler dans un Honda CR-V de cette nouvelle génération !
Vie à bord
Si à l’extérieur, le CR-V se la joue premium, il parvient à maintenir cette bonne impression dans l’habitacle avec une qualité de finition supérieure à celle de la Civic. La planche de bord est bien dessinée, avec un revêtement moussé pour le bandeau principal.
Le Honda CR-V est agréable à vivre avec un espace à bord qui lui confère un potentiel parfaitement familial. Insonorisation et confort de suspension participent à une vie à bord très agréable.
Cette version Executive Navi profite d’une sellerie agréable cuir et alcantara, avec des sièges avant particulièrement accueillants et confortables.
A l’arrière la banquette se rabbat très facilement, d’une seule main. Et pour terminer, le coffre est digne d’un monospace avec 540 litres, et un joli volume. Il est ici équipé d’un habillage optionnel pour faciliter l’entretien.
A conduire
On peut douter sur le papier qu’un moteur diesel de 120 ch soit suffisant pour mouvoir convenablement un SUV de près de 4,60 m de long et de plus de 1,5 tonne. Et pourtant, ce moteur nous a étonnés !
Sans être un foudre de guerre, le CR-V 1.6 i-DTEC est loin d’être désagréable. Ce moteur est parfaitement à l’aise en ville et sur autoroute. Il n’y aura donc que sur route et en pleine charge qu’il manquera de reprises pour dépasser en toute quiétude. Heureusement pour lui, la boîte de vitesses manuelle à 6 rapports tombe parfaitement sous la main et profite d’un guidage précis, avec un levier court agréable.
Le nouveau bloc Honda est bien insonorisé, et ne nécessitera pas de pousser le volume sonore pour couvrir ses vocalises.
Avec 100 kg de moins sur le train avant, le CR-V 1.6 i-DTEC reste très typé SUV mais gagne en agilité par rapport au CR-V 2.2 i-DTEC.
Globalement, l’agrément est donc plutôt convaincant. Les performances honnêtes s’associent à un comportement routier homogène qui pourrait presque rappeler celui d’une berline. Pas de doute, le CR-V 4X2 est une version à étudier de près dans la gamme !
Pour ceux qui auraient peur de manquer de puissance, le moteur diesel 2.2 i-DTEC de 150 ch reste bien entendu au catalogue, contrairement à ce qui s’est passé sur la Civic où le 120 ch s’est imposé comme le seul bloc diesel. Ce moteur de 150 ch conserve l’apanage de la transmission intégrale, mais aussi de la transmission automatique.
Pour les réfractaires aux freins à main électriques, le CR-V conserve un levier de frein à main classique. Simple, mais sécurisant. Et l’aide au démarrage en côte est également montée de série.
Le bilan conduite est donc satisfaisant, et étonnant !
Budget
Avec ce nouveau moteur, le Honda CR-V va vraiment marquer des points au chapitre budget. Si la gamme débute à 25320 euros avec un moteur essence de 155 ch peu prisé en France, il fallait débourser 33920 euros au minimum pour un CR-V diesel 2.2 de 150 ch, avec la finition Elegance et la transmission intégrale.
En débutant à 27220 euros en diesel avec le nouveau moteur 1.6 i-DTEC, le CRV 4X2 ( ou 2WD ) va définitivement enterrer le moteur essence. A 32020 euros, ce niveau de finition Executive Navi de notre véhicule d’essai est le quatrième niveau sur 5 proposé sur ce moteur. C’est donc 4500 euros de moins que le moteur 2.2 i-DTEC 4WD.
En matière d’équipement, ce CR-V Executive Navi est très bien doté, avec une sellerie cuir et alcantara, des jantes alliage 18 pouces, les vitres arrière surteintées, les rails de toit, les feux de route actifs, l’éclairage d’intersection, les phares double xénon, la caméra de recul, les radars de stationnement avant et arrière, les sièges avant chauffants, le système de navigation à disque dur interne…
Autre point fort de cette version du CR-V : sa consommation étonnante. En consommation mixte, nous avons relevé une moyenne de 5,7 L sur des parcours très variés. Là encore, on ne s’attend pas à une moyenne si basse avec un SUV de ce gabarit.
Et enfin pour terminer, le CR-V enfonce le clou avec sa garantie Honda de 3 ans.