L’Audi A1 Quattro n’est pas une petite sportive comme les autres. Audi vise souvent l’excellence, et c’est encore le cas avec ce modèle exclusif.
Avec une transmission intégrale Quattro et un moteur 2.0 TFSI de 256 ch, l’A1 Quattro ne compte pas faire de la figuration dans la catégorie des petites urbaines sportives. C’est même la plus puissante qui ait été commercialisée !
Il n’y a eu que 333 exemplaires d’Audi A1 Quattro : elle n’est déjà plus au catalogue, mais on peut en trouver une petite poignée dans les petites annonces avec des kilométrages allant de 100 à 5000 km.
Nous avons pu tester l’une des rares A1 Quattro immatriculées en France à Dublin et dans le parc national des Monts Wicklow.
L’Audi A1 Quattro semple échappée d’un rallye
On ne risque pas de confondre une Audi A1 Quattro avec une simple Audi A1 : la différenciation extérieure est très importante.
Livrée exclusivement en coloris blanc glacier, l’A1 Quattro met en avant des arches et un toit noir. Le gros becquet est blanc, tout comme les jantes ! On retrouve des touches de noir sur la partie inférieure du hayon, et sur le contour et la grille de la calandre Singleframe.
Les blocs optiques xénon avant feux de jour à LED sont uniques avec une aile de couleur rouge ! On trouve également des LED pour l’éclairage des blocs optiques arrière,
Les jantes alliage blanches style turbine font référence à l’UR Quattro des années 80 !
Si elle attire autant les regards, c’est aussi par son kit carrosserie dédié avec ses bas de caisse rapportés et ses énormes boucliers en fibre de verre.
Les badges Quattro n’ont pas été oubliés puisqu’ils sont placés sur les arches, sur le hayon et sur la calandre.
D’un diamètre de 100 mm, les deux sorties d’échappement circulaires sont situées de part et d’autre du diffuseur noir brillant et donnent le ton aux automobilistes qui tenteraient de suivre l’engin…
A vivre
L’habitacle de l’Audi A1 Quattro respire la sportivité avec des sièges bacquets recouverts d’un cuir nappa noir avec surpiqûres rouges, qu’on retrouve également sur les contre-portes.
Bien calé dans son siège, le conducteur profite d’un volant avec méplat et jante bien épaisse comme il faut à la prise en main très agréable. La série limité y apparait sur un insert marqué : 1 of 333.
Tout en aluminium, le pommeau du levier de vitesses tombe parfaitement sous la main et reprend le dessin de la fameuse R8.
On pourra juste regretter que la planche de bord ne soit pas habillée de cuir, car pour le reste la finition est de très bonne qualité et les détails sont soignés.
L’A1 demeure peu habitable à l’arrière, et le coffre perd en capacité pour ne plus compter que 210 litres. On ne lui en tiendra pas rigueur, car une sportive de cet accabit mérite bien quelques ( de nombreuses ) concessions.
A conduire
Le moteur 2.0 TFSI du TT-S doit se contenter ici de 256 ch au lieu de 272 ch : mais sous le capot d’une petite A1, avouez que c’est déjà énorme.
Cette fois-ci, pas de boîte S-Tronic mais une boîte manuelle à 6 rapports : voilà qui devrait séduire les amateurs de petites sportives.
C’est particulèrement réjouissant de prendre le volant de cette Audi A1 Quattro, avec une direction très peu assistée, une sonorité bien sportive, et un agrément de conduite exemplaire. La sonorité rauque diffusée dans l’habitacle donne immédiatement le ton dès les premiers tours de roue. Le conducteur aura ensuite du mal à ne pas pousser le régime moteur jusqu’à la zone rouge, tant le son métallique au-dessus de 6000 tr/min est un régal…
Avec de telles montées en régimes, la vitesse s’affole sur le compteur, les virages s’enchaînent et le paysage défile.
La transmission intégrale Quattro est permanente : sur les routes détrempées irlandaises au revêtement approximatif, on a apprécié sa présence.
Avec un 0 à 100 km/h réalisé en 5,7 secondes, l’A1 Quattro enterre ses concurrentes toutes moins puissantes. En vitesse de pointe, elle peut atteindre 245 km/h.
Le comportement n’est pas en reste, avec un train arrière à quatre bras venu tout droit du TT-S. L’ESP avec mode Sport est entièrement déconnectable, mais dans ce cas le différentiel reste actif pour améliorer l’agilité.
Le freinage semble inspiré de la compétition avec une efficacité redoutable : cela permet d’attaquer bien comme il faut avant de taper dans les freins à l’arrivée d’une épingle. Que du bonheur !
Mais avec une consommation qui peut dépasser les 15 L en usage dynamique et un petit réservoir, l’autonomie est particulièrement restreinte. Gare à ne pas trop s’éloigner dans la campagne, là où les stations sont rares, les radars aussi : en gros là où le réservoir se vide à vitesse grand V sans possibilité de ravitailler.
Budget
A 51190 euros, l’Audi A1 Quattro n’était pas donnée, mais c’est le prix d’une certaine exclusivité pour un petit bijou mécanique.
L’équipement de série est aussi très complet : GPS Advanced, vitres surteintées, jantes alliage 18 pouces, projecteurs Xénon Plus, pédalier en inox, Advanced key, Bose Surround Sound System, climatisation automatique, sellerie en cuir nappa, préparation téléphone 8W, feux de route assistés, sièges avant chauffants, changeur 6CD, localisation Cobra Track, éclairage intérieur à LED, radar de recul et climatisation automatique.
Ceux qui achèteront une Audi A1 Quattro d’occasion n’auront pas à acquitter le malus écologique imposé par les 199 g de rejets de CO2, mais devront tout de même régler une carte grise de 16 CV. Comme pour une Mégane RS !
LIRE LA FIN DE L’ESSAI :
Le fait qu’il n’y ait que 333 exemplaire rend la voiture encore plus envoutante et désiré. Les 333 propriétaires de la audi A1 quattro pourront en être fiert. Je pense que ce bijoux produit par audi se vendra très vite.