La nouvelle BMW Série 1 arrive en carrosserie 3 portes : une invitation au sport, notamment avec la nouvelle version M135i…Mais en France, la clientèle plébiscitera davantage les 4 cylindres diesel que ce 6 cylindres essence !
Voici un essai détaillé de cette nouvelle BMW Série 1 en 3 portes, en version 118d M Sport. Un moteur coeur de gamme…allié à une ligne M Sport onéreuse mais désirable !
Design
Elle en jette, cette nouvelle BMW Série 1 en carrosserie 3 portes. Il faut dire que le kit carrosserie présent de série sur cette nouvelle finition M Sport reprend la même livrée que la nouvelle sportive M135i…
Ce look sportif est disponible sur toutes les motorisations, ou presque, puisque la 116d Efficient Dynamics en est privée. Mais même la petite 114i essence peut en être dotée !
Cette déclinaison 3 portes de la Série 1 joue les petits coupés dans l’esprit avec des portes avant sans encadrements de vitres. Dynamique, la Série 1 se démarque de ses concurrentes par un long capot, des porte-à-faux réduits, et un habitacle reculé. La face avant a une personnalité bien à part, notamment avec ses gros naseaux et ses phares à doubles optiques.
Vie à bord
Ciel de pavillon noir, sièges sport, seuils de portes marqués M, inserts décoratifs en aluminium, sellerie tissu-alcantara : cette nouvelle finition M Sport présente bien. Une ligne bleue présente sur la planche de bord se retrouve sur la télécommande de clé : un rappel sympathique.
La dotation de série de ce niveau M Sport est complète : détecteur de pluie, allumage automatique des projecteurs, régulateur de vitesse, climatisation bi-zone, interface bluetooth, projecteurs bi-xénon, aide au stationnement arrière…
Même en l’absence de la navigation, l’écran 16/9 surplombe la planche de bord. ( sauf en finition d’entrée de gamme Première ) La radio et la navigation sont pilotées par le système iDrive, plutôt ergonomique.
La qualité de finition est digne du niveau premium, avec des matériaux de qualité. Les sièges sport sont recouverts d’une sellerie Alcantara gris anthracite, une matière qui apporte un grip supérieur à du cuir.
Les compteurs ne sont pas aussi high-tech que ceux de la nouvelle BMW Série 3, mais la lisibilité est parfaite.
La nouvelle Série 1 progresse en confort de roulement, mais aussi en habitabilité avec 21 mm de plus pour l’espace aux jambes des passagers arrière, et un coffre qui gagne 30 litres de contenance. Le volume de 360 litres est digne d’une compacte qui se respecte : la nouvelle Mercedes Classe A se contente de 335 litres.
A noter que la banquette arrière 3 places de série peut-être remplacée par une banquette arrière deux places. En la rabattant, le volume de coffre peut grimper jusqu’à 1200 litres. Une option permet d’avoir trois partie 40-20-40 pour transporter des skis par exemple.
Reste que l’espace à l’arrière n’est malgré tout pas démentiel : mais c’est moins gênant sur une version trois portes qui sera plébiscité par de jeunes cadres sans enfants !
On apprécie la nouvelle Série 1 dès le départ pour sa position de conduite, ses sièges qui maintiennent parfaitement, son volant à jante épaisse…
A conduire : une BMW Série 1 affûtée
Cette nouvelle génération de BMW Série 1 est encore mieux assise sur la route avec des voies avant et arrière élargies de 51 et 72 mm, et 30 mm d’empattement supplémentaires.
La présence de la suspension sport et de la direction sport à démultiplication variable changent les sensations de conduite par rapport à une 118d plus classique chaussée en pneumatiques 16 pouces. L’esprit BMW est au rendez-vous, avec une compacte qui se paye le luxe d’être une propulsion ! Une rareté appréciable. Les afficionados de transmissions intégrales se réjouiront aussi de l’arrivée du système xDrive en novembre sur les M135i et 120d.
Avec 143 ch, la BMW 118d procure déjà des performances tout à fait suffisantes au quotidien, même lorsqu’il s’agit de doubler sur départementale. Il s’agit d’un modèle coeur de gamme : les 320 Nm de couple disponibles dès 1750 tr/min procurent une souplesse déjà suffisante.
Contrairement à son appellation, la 118d est dotée d’un moteur 2.0 et non 1.8. Une cylindrée partagée avec tous les autres blocs diesel, sauf celui de la 116d Efficient Dynamics qui se contente d’un moteur 1.6.
D’origine la 118d est en boîte mécanique à 6 rapports. Il ne faudra pas oublier au passage la boite automatique à 8 rapports d’origine ZF, qui optimise les performances et la consommation.
Le 0 à 100 km/h est réalisé en 8,6 s en boîte auto, contre 8,9 s en boîte manuelle !
En monte optionnelle 18 pouces, cette Série 1 est ferme mais pas désagréable. Elle n’a pas non plus une vocation familiale…
Budget
Sans surprise, cette finition M Sport n’est pas très abordable. A 33850 euros, la 118d M Sport est facturée 6850 euros de plus qu’une version Premiere dotée de la même motorisation. On peut citer les 35600 euros d’une Mercedes Classe A 200 CDI de 136 ch Fascination.
BMW France laisse le choix : avec la 116d, la 118d est la seule mécanique disponible avec les six niveaux d’équipement : Premiere, Lounge, Lounge Plus, Sport, Urban Life et M Sport.
Bien plus véloce que la 116d, la 118d affiche la même consommation mixte de 4,5 litres. Une belle prouesse, grâce à un moteur optimisé avec rampe commune de troisième génération, une fonction d’arrêt et de redémarrage automatique du moteur, un système de récupération de l’énergie au freinage…Des technologies appelées Efficient Dynamics chez BMW.
La consommation est optimisée en activant le mode Eco Pro, qui agit même sur la climatisation ! En activant ce mode qui réduit notamment le régime moteur des changements de vitesse sur la boîte automatique, le conducteur a directement un affichage qui lui indique combien de kilomètres il économise au fur et à mesure de son trajet.
Même avec une conduite dynamique, il est difficile de dépasser les 7 L/100. La sobriété est plutôt bluffante rapportée aux performances de la voiture.
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