Essai nouvel Opel Zafira Tourer Cosmo 2.0 CDTI 165 ecoFLEX
Voici la nouvelle génération de l’Opel Zafira, qui devient Tourer pour l’occasion. Le nouveau Zafira Tourer grandit et monte en gamme avec des motorisations et des équipements venus tout droit de la routière Insignia. C’est une version quasiment toutes options que j’ai pu tester dans la région de Munich.
Du style
Les cubes à roulette c’est terminé : les monospaces ne séduisent plus autant depuis l’avènement des SUV. Ils leur faut désormais séduire : cela tombe bien pour Opel, en plein renouveau esthétique depuis le lancement de l’Insignia.
Le nouveau Zafira Tourer donne un sacré coup de vieux à l’ancien Zafira ( qui reste au catalogue ). Vu de face le Zafira Tourer reprend l’air de famille de la nouvelle Ampera avec des éléments laqués dans la continuité des optiques qui créent un effet boomerang. Ce visuel était apparu sur le concept car Opel Flextrim en 2009.
De profil les designers se sont inspirés des trains à grande vitesse ! On retrouve la désormais traditionnelle virgule qui court à partir des portes arrière et crée un effet dynamique. Les montants arrière ont été affinés visuellement avec une ligne chromée qui prend la forme d’une crosse de hockey.
Le Zafira Tourer grandit : il prend 57 mm de plus pour l’empattement, 96 mm pour la voie avant et 78 mm pour la voie arrière.
Vu de derrière, le Zafira Tourer évoque un peu le Ford S-Max notamment au niveau des feux arrière.
Volume et modularité au beau fixe
Le premier Zafira a instauré un système Flex 7 qui permet de ne pas démonter les sièges pour changer de configuration intérieure. Pour sa troisième génération, le nouveau Zafira fait encore évoluer sa modularité avec des sièges arrière coulissants sur une amplitude de 280 mm. La nouveauté, c’est que les deux sièges latéraux du rang 2 coulissent latéralement de 50 mm vers le centre, ce qui permet de passer dans une configuration 4 ou 6 places avec deux places très confortables en rang 2. Les passagers bénéficient non seulement d’un espace aux coudes très appréciable, mais aussi de grands accoudoirs au centre. D’où sortent-ils ? C’est le dossier du siège passager central qui se rabat et recèle sur les côtés deux accoudoirs qui se déploient facilement. Il fallait y penser…Opel a breveté cette innovation.
La vie à bord aux places latérales du rang 2 est donc particulièrement réussie ! Dommage que les rideaux pare-soleil intégrés dans les portières soient en option, y compris en finition haute.
A l’avant les occupants ne bénéficient pas d’une modularité innovante mais d’un pare-brise panoramique enfin au rendez-vous. Opel l’avait inauguré en 2006 sur son Astra GTC, mais cet équipement panoramique a depuis fait les beaux jours des C4 Picasso ! Cet affront est réparé, mais Opel ne l’impose en série que sur la finition Cosmo Pack alors qu’il est de série sur tous les monospaces Citroën.
La planche de bord enveloppante est moderne et reprend le volant et le module d’info-divertissement de l’Insignia. On se sent rapidement à l’aise aux commandes, avec des attentions sympathiques comme un volant chauffant.
Côté rangements, le nouveau Zafira Tourer emprunte au petit frère Meriva la FlexConsole coulissante. En tout, ce n’est pas moins de 30 rangements qui sont répartis dans l’habitacle !
Les amateurs de volume ne seront pas déçus, avec un coffre qui gagne 65 litres en configuration 5 places. Avouez que 710 litres pour partir en vacances jusqu’à 5 personnes, c’est plutôt pas mal.
En configuration deux places on peut même atteindre 1860 litres, de quoi effectuer le déménagement d’un étudiant !
Le volume pour 7 personnes ne sera en revanche pas suffisant pour partir en vacances. Les deux places du troisième rang s’escamotent dans le plancher du coffre, de série sur cette finition Cosmo Pack. Les niveaux Enjoy et Cosmo réclament d’activer l’option 7 places facturée 700 euros. L’espace aux jambes en rang 3 sera limité, comme toujours pour des places situées dans un coffre ! Elles pourront dépanner pour transporter de jeunes enfants.
Trois finitions
La gamme du nouvel Opel Zafira Tourer est construite avec trois finitions : Enjoy, Cosmo et Cosmo Pack. Le niveau d’entrée de gamme Enjoy n’est évidemment pas disponible avec le gros 2.0 CDTI de 165 ch.
L’équipement du premier niveau comprend contrôle de trajectoire ESP, régulateur-limiteur de vitesse, climatisation manuelle, volant cuir, ordinateur de bord, radio CD MP3 4 haut-parleurs, jantes en tôle 17″.
Pour un supplément de 2000 euros, l’acheteur d’un Zafira Tourer 2.0 CDTI 110 peut opter pour la finition Cosmo. L’équipement s’enrichit alors de l’aide au démarrage en côte, de l’allumage automatique des phares, de l’aide au stationnement avant et arrière, du capteur de pluie, de l’assistant feux de route, des phares antibrouillard à l’avant, de la climatisation automatique bi-zone, de la console Flex, du rétroviseur intérieur photochromatique, de rangements supplémentaires, d’un équipement Bluetooth, d’une installation audio avec sept haut-parleurs, de prises auxiliaires audio et USB, de jantes alliage 17″, de rails de toit anodisés, de vitres arrière surteintées, et de rétroviseurs rabattables électriquement. On compte 7 motorisations et transmissions pour les Zafira Tourer Cosmo contre 3 seulement pour les Zafira Tourer Enjoy : ce coeur de gamme devrait séduire le plus grand nombre.
Pour les plus exigeants, le Zafira Tourer Cosmo Pack réclame là encore un effort de 2000 euros. Ce supplément permet d’obtenir la navigation Navi 600 SD France, des feux arrière à LED, le pare-brise panoramique, le toit panoramique, des feux arrière à LED et deux sièges pour le troisième rang.
Il reste encore de nombreuses options au catalogue : sellerie cuir à 1600 euros, pack technology à 600 euros ( détecteurs d’angle mort et caméra de recul ), pack OPC Line à 800 euros, packs Driver 1 et 2 avec des assistance à la conduite, phares directionnels bi-xénon à 1000 euros, suspension à amortissement piloté à 750 euros, pare-soleil sur les vitres arrière à 100 euros, cartographie Europe à 200 euros…
A conduire : le TGV des monospaces
Sous le capot de mon Zafira Tourer d’essai, le gros 2.0 CDTI 165 ch est la motorisation la plus véloce proposée au catalogue. En attendant l’arrivée de motorisations plus puissantes, à la fois en essence et en diesel !
Ce moteur est proposé en boîte mécanique à 6 rapports avec Start/stop : il est alors baptisé ecoFLEX. En version boîte automatique ce label disparaît, avec une hausse des émissions de CO2 qui passent de 137 à 159 g ! Seule la version à boîte manuelle échappera au malus écologique en France. ( y compris en 2012 )
Un overboost permet de faire passer le couple de 350 Nm à 380 Nm pour accélérer plus promptement lors des dépassements. Les chiffres parlent d’eux mêmes : le Zafira Tourer 2.0 CDTi 165 ecoFLEX ne réclame que 9,5 s pour une reprise de 80 à 120 km/h, contre 13 s pour un Zafira Tourer 2.0 CDTI 130 EcoFLEX.
Ce bloc 2.0 CDTI est à l’aise pour mouvoir le Zafira Tourer, dommage qu’il se fasse un peu trop entendre dans l’habitacle lors des accélérations. La quiétude sera en revanche de mise aux arrêts en ville grâce au système Start/Stop qui permet de réduire la consommation.
Côté consommation, le premier jour m’aura gratifié d’un chiffre de 7,7 L très éloigné du 5,2 L officiel ! Mais le parcours permettait des pointes de vitesse sur autobahn, qui se payent au niveau sobriété. Le lendemain, la consommation mixte a chuté à 6,6 L.
Pour parler de trains roulants, il faudra d’abord parler de vélos….En effet le Zafira propose en option le porte-vélos intégré FlexFix, qui a poussé les ingénieurs a créer un train arrière peu encombrant. Il s’agit d’un essieu de torsion arrière avec parallélogramme de Watt.
Pour le train avant, on retrouve les épures du train de l’Insignia : une suspension type Mc Pherson avec barre stabilisatrice.
Au niveau comportement routier les différences sont nombreuses entre l’Insignia et le Zafira, qui doit composer avec un centre de gravité plus haut et ce train arrière spécifique.
Le Zafira privilégie le confort de suspension sans tomber dans des prises de roulis excessives. En revanche la direction manque de réactivité et ne participe pas à un agrément de conduite particulièrement enivrant.
Les prestations routières de l’Opel Zafira Tourer 2.0 CDTI 165 ecoFLEX sont tout à fait satisfaisantes, mais ne procurent pas de plaisir particulier au conducteur. On se sent néanmoins en sécurité à bord, y compris à très vive allure.
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Très laid ! Rien à ajouter…
bonjour,
quand peut-on esperer voir ce modele en concession?
amicalement
Bonjour,
Le Zafira Tourer arrive dans les concessions Opel pour un lancement commercial les 26 et 27 novembre !
Bonne fin de week-end.