Elon Musk accusé de plagiat par le réalisateur d’Hollywood Alex Proyas

Elon Musk est au cœur d’une nouvelle controverse après la dernière présentation de ses derniers produits. Le réalisateur Alex Proyas, connu pour son film de science-fiction I, Robot sorti en 2004, a pris la parole sur les réseaux sociaux pour accuser Musk de s’inspirer un peu trop librement de ses créations. Proyas a publiquement exprimé son mécontentement, laissant entendre que les derniers véhicules de Tesla ressemblent étrangement à ceux imaginés dans son film. Une accusation qui enflamme le débat sur l’originalité des designs dans l’industrie automobile.

Tesla présente ses véhicules futuristes : Cybercab et Robovan

Lors de l’événement Tesla intitulé ironiquement “We, Robot”, Elon Musk a dévoilé deux nouveaux modèles autonomes qui repoussent les limites de la technologie actuelle. Le Tesla Robotaxi, un véhicule entièrement autonome sans volant ni pédales, et le Tesla Robovan, un bus électrique autonome de 20 places, sont les nouvelles vedettes de Tesla. Ces véhicules sont pilotés par une version améliorée du logiciel Full Self-Driving (FSD) de Tesla, qui repose exclusivement sur des caméras, abandonnant le lidar utilisé par la plupart des concurrents.

Selon les informations fournies par Tesla, le Cybercab devrait être lancé aux États-Unis en 2026, avec un prix estimé à 44 000 euros. Il est principalement destiné à des particuliers désireux de l’utiliser pour des activités de covoiturage. Elon Musk a déclaré : « Il y aura un modèle économique intéressant pour ceux qui sont conducteurs Uber ou Lyft aujourd’hui. Ils pourront gérer une flotte de véhicules, peut-être 10 ou 20, comme un berger qui prend soin de son troupeau ».

Proyas et ses accusations : une similitude troublante

Le réalisateur Alex Proyas n’a pas tardé à réagir après l’annonce de ces nouveaux produits. Sur la plateforme X (anciennement Twitter), il a posté un message adressé à Musk, disant : « Hé Elon, je peux récupérer mes designs s’il te plaît ? ». La référence est claire : selon Proyas, les designs des nouveaux véhicules de Tesla ressemblent énormément aux concepts futuristes imaginés dans I, Robot. Le film met en scène une société où les robots et les technologies autonomes sont omniprésents, un univers qui semble refléter certaines des ambitions actuelles de Tesla.

Des réactions mitigées sur les réseaux sociaux

Les commentaires sur les réseaux sociaux n’ont pas tardé à affluer. Certains internautes ont défendu Elon Musk, considérant l’accusation de Proyas comme injustifiée. « C’est une vision étrange… Tu penses avoir inspiré le futur, et pourtant tu attaques celui qui l’a concrétisé », a écrit un utilisateur. Un autre a ajouté : « Quelqu’un va maintenant trouver des images antérieures aux tiennes et prétendre que tu les as volées ». D’autres ont pointé du doigt la manière dont les concepts de science-fiction ont souvent inspiré les innovations technologiques modernes, rendant la frontière entre hommage et copie difficile à tracer.

Optimus : le robot humanoïde qui intrigue

En marge des nouveaux véhicules, Musk a également présenté un autre produit étonnant : un robot humanoïde appelé Optimus. Bien que l’objectif soit de développer un robot entièrement autonome, des doutes subsistent quant à son fonctionnement réel. Plusieurs utilisateurs de X ont remis en question l’autonomie d’Optimus, certains allant jusqu’à suggérer qu’il pourrait être contrôlé à distance.

Ce n’est pas la première fois que Musk et Tesla se retrouvent au centre de controverses. L’homme d’affaires est réputé pour son approche audacieuse et parfois polémique dans ses projets. Que ce soit avec Tesla, SpaceX, ou ses autres entreprises, il a souvent été accusé de “s’inspirer” des œuvres de la science-fiction pour nourrir ses innovations, mais cette fois, les similitudes évoquées par Proyas sont suffisamment frappantes pour susciter un véritable débat.

Mais Musk, fidèle à son habitude, n’a pas encore réagi directement aux accusations de Proyas, préférant probablement laisser ses innovations parler d’elles-mêmes.