MINI s’apprête à dévoiler sa première John Cooper Works entièrement électrique. Prévue pour être officiellement présentée le 14 octobre 2024 au Salon de l’Auto de Paris, la surprise a été quelque peu gâchée, car les premières images et spécifications techniques de cette version électrique ont fuité en ligne avec comme toujours les images du Ministère de l’industrie chinois…
Un bond en puissance pour la première MINI JCW électrique
Le détail qui attire immédiatement l’attention est la puissance de la nouvelle MINI John Cooper Works E : avec ses 255 chevaux, ce modèle surpasse largement la MINI Cooper E d’entrée de gamme, qui produit 181 chevaux, ainsi que la Cooper SE, qui plafonne à 215 chevaux. Cette augmentation significative de la puissance place la JCW E en tête de son segment, notamment face à l’un de ses concurrents directs, l’Alpine A290, qui est légèrement moins puissante même dans ses versions les plus musclées.
Avec une telle cavalerie sous le capot, la MINI JCW E devrait être capable de réaliser le 0 à 100 km/h en environ six secondes, un chiffre respectable pour une citadine sportive. Cependant, il est important de noter que la MINI JCW E accuse un poids non négligeable de 1 670 kg, soit près de 200 kg de plus que l’Alpine A290. Cet excédent de poids pourrait légèrement nuancer les performances sur route, bien que MINI ait probablement ajusté les réglages du châssis pour compenser.
Un design sportif affirmé
Sur le plan esthétique, la MINI John Cooper Works E adopte un style résolument sportif, comme en témoignent les premières images publiées par le Ministère chinois de l’Industrie et des Technologies de l’Information (MIIT). Le design semble fortement inspiré de la MINI Cooper en finition Sport, avec des ajustements bien plus agressifs au niveau des pare-chocs avant et arrière. Parmi les nouveautés, on retrouve un diffuseur arrière redessiné, des jupes latérales, un spoiler de toit doté d’ailettes aérodynamiques, ainsi que des jantes de 18 pouces qui ajoutent une touche musclée à l’ensemble.
La JCW E se distingue également par quelques éléments uniques, tels que les étriers de frein rouges et des accents de couleur assortis, ainsi qu’un motif de drapeau à damiers subtilement intégré sur le hayon. L’ensemble reste fidèle à l’esprit de John Cooper Works, tout en affirmant le passage à une motorisation électrique.
Le duel entre thermique et électrique
Si cette version électrique de la John Cooper Works marque une nouvelle ère pour MINI, elle ne sera pas la seule à occuper le devant de la scène. En parallèle de la JCW E, une version thermique de la John Cooper Works sera également proposée. Bien que les détails exacts de cette variante à essence n’aient pas encore été entièrement dévoilés, on s’attend à ce qu’elle soit équipée d’une version retravaillée du moteur 2.0 litres turbo qui équipe la MINI Cooper S, une recette qui a déjà fait ses preuves dans les générations précédentes.
La version thermique devrait, elle aussi, atteindre les 250 chevaux, créant ainsi une parité de puissance entre les deux motorisations. Cela ouvre une compétition intéressante entre les deux variantes, où les amateurs de sensations fortes auront le choix entre l’explosivité du thermique et la réactivité instantanée du couple électrique.
Des attentes élevées pour la JCW E
Bien que MINI n’ait pas encore révélé tous les détails concernant les performances précises de cette JCW E, les attentes sont élevées. La popularité des versions John Cooper Works repose depuis longtemps sur un savant mélange de puissance, de maniabilité et de plaisir de conduite, et la version électrique ne devrait pas déroger à cette règle.
Le passage à l’électrique apporte avec lui des défis spécifiques, notamment en termes de gestion du poids et d’autonomie, mais aussi des avantages comme un couple disponible instantanément. Si la JCW E parvient à conserver la vivacité et l’agilité caractéristiques des modèles JCW thermiques, tout en profitant des atouts du moteur électrique, elle pourrait bien devenir l’une des hot-hatch électriques les plus intéressantes du marché.
La concurrence sera en tout cas bien présente, avec la Lancia Ypsilon HF, l’Alpine A290, en attendant de nouvelles rivales…
Nous en saurons davantage lors de la présentation officielle au Salon de l’Auto de Paris, mais une chose est sûre : MINI continue d’innover en s’inscrivant dans la transition électrique, tout en restant fidèle à son héritage sportif.