Stellantis : indemnisation et garantie pour les problèmes des moteurs PureTech

Stellantis : indemnisation et garantie pour les problèmes des moteurs PureTech
Stellantis : indemnisation et garantie pour les problèmes des moteurs PureTech

Stellantis fait un pas en avant en matière de satisfaction client avec le lancement d’une plateforme d’indemnisation en ligne. Destinée aux propriétaires de véhicules équipés des moteurs PureTech 1.0 et 1.2, cette initiative vise à compenser les dépenses engagées entre janvier 2022 et mars 2024 pour des réparations liées à une consommation excessive d’huile et à une dégradation prématurée de la courroie de distribution.

Les marques concernées – Peugeot, Citroën, DS Automobiles et Opel – avaient déjà mis en place une extension de garantie en mars 2024 pour couvrir ces problèmes mécaniques. Désormais, cette nouvelle plateforme simplifiera la soumission des dossiers et accélérera leur traitement, avec un déploiement progressif jusqu’à fin février 2025.

Qui est éligible à l’indemnisation ?

L’indemnisation ne s’appliquera qu’aux clients ayant suivi certaines conditions strictes d’entretien et de réparation :

L’entretien du moteur doit avoir été effectué par un professionnel de l’automobile, quel qu’il soit.

Le diagnostic et la réparation doivent avoir été réalisés dans le réseau agréé de la marque concernée.

Si ces conditions sont remplies, les propriétaires peuvent soumettre leur demande sur le site Stellantis Support. Les premiers dossiers validés verront leurs indemnités versées dès début 2025.

Des garanties étendues, mais suffisantes ?

L’extension de garantie de mars 2024 couvrait déjà les réparations des moteurs PureTech jusqu’à 10 ans ou 175 000 km, une décision rare dans l’industrie automobile. Mais cette initiative n’efface pas pour autant les critiques. Pour de nombreux clients, ces moteurs ont connu des défauts structurels entraînant des coûts de réparation élevés et une dépréciation du véhicule.

D’autres constructeurs, notamment Toyota avec son moteur 1.2 Turbo, ont connu des problèmes similaires, mais avec des prises en charge parfois plus rapides ou proactives. Par ailleurs, Volkswagen et Ford ont été confrontés à des soucis de fiabilité sur certains moteurs trois cylindres, mais sans forcément offrir un dispositif d’indemnisation rétroactif aussi structuré.

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Arnaud Martin

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