Quatre ans après son lancement, la BYD Dolphin s’offre une cure de jouvence. Cette citadine électrique, qui a su conquérir un public grâce à son prix compétitif et ses performances honnêtes, revient avec un design affiné et une nouvelle motorisation. Ce restylage s’inscrit dans une stratégie claire : maintenir la Dolphin dans le peloton de tête des véhicules électriques abordables tout en modernisant son image. Mais cette mise à jour est-elle suffisante face à une concurrence qui se densifie rapidement ?
Un design révisé pour plus de modernité
La Dolphin 2026 adopte un style plus épuré, particulièrement visible sur sa face avant. Les phares, désormais plus effilés, s’étendent légèrement sur les ailes, une tendance qui rappelle certains modèles plus haut de gamme. Cette transformation lui donne une personnalité plus affirmée, tout en renforçant son attractivité dans un segment où le design joue un rôle clé.
Les évolutions ne s’arrêtent pas là : une calandre discrète et des prises d’air réduites accentuent cette sobriété. À l’arrière, le dessin des feux et du pare-chocs a été revu, s’inspirant de modèles comme le BYD Seal 06 GT. Ces choix esthétiques apportent une touche de maturité, sans pour autant bouleverser l’identité visuelle initiale.
Avec une longueur de 4,28 mètres, soit 15,5 centimètres de plus que le modèle chinois lancé en 2021, la Dolphin offre un gabarit adapté aux trajets urbains comme aux escapades périurbaines.
Une gamme moteur élargie
L’autre nouveauté majeure de ce restylage réside dans l’introduction d’une motorisation intermédiaire. Entre l’entrée de gamme de 94 chevaux et la version plus musclée de 201 chevaux, BYD propose désormais une option de 174 chevaux. Ce choix semble judicieux : il permet de séduire des conducteurs à la recherche d’une puissance équilibrée, sans basculer dans les extrêmes.
Les performances restent soutenues par les batteries Blade LFP de BYD, reconnues pour leur fiabilité et leur sécurité. Avec des capacités de 44,93 kWh et 60,48 kWh, l’autonomie annoncée varie de 420 à 520 kilomètres selon la version, des chiffres avec le cycle d’homologation chinois plus généreux que le cycle WLTP européen.
Un rapport prix/prestations toujours attractif
Côté tarif, la BYD Dolphin conserve un argument de poids. En Chine, elle est commercialisée entre 12 700 et 16 500 euros, bien en dessous de certaines alternatives européennes. Ce positionnement reste cohérent sur les marchés internationaux : en France, elle s’affiche à 26 990 euros jusqu’au 31 décembre 2024. Elle n’est pas éligible au bonus écologique.
Ce restylage de la BYD Dolphin ne bouleverse pas les codes, mais il renforce les atouts d’une citadine électrique déjà bien positionnée.
Attention, le marché évolue vite, et des modèles comme la Tesla Model Q ou les prochaines citadines du groupe Volkswagen pourraient bousculer ce segment. La Dolphin devra alors s’appuyer sur son excellent rapport qualité-prix pour maintenir sa place dans une compétition de plus en plus féroce.