Xiaomi, le géant chinois des smartphones, poursuit sa diversification ambitieuse dans l’automobile avec l’arrivée imminente d’un second modèle. Après les premiers succès de sa berline électrique SU7, l’entreprise prévoit le lancement de son premier SUV, le Xiaomi MX11, dès le premier trimestre 2025. Au vu du niveau de prestations de la SU7, les constructeurs concurrents ont de quoi s’inquiéter…
Un SUV pensé pour concurrencer Tesla
Le MX11, dévoilé en tant que concurrent direct de la Tesla Model Y, repose sur la plateforme partagée avec la berline SU7. Xiaomi a toutefois précisé que ce SUV adopterait un design distinctif, afin de se démarquer non seulement de son propre catalogue mais aussi de la concurrence. Avec un tarif annoncé inférieur à celui de la Model Y, Xiaomi semble vouloir séduire les consommateurs sensibles au rapport qualité-prix sans compromis sur les performances ou les technologies embarquées.
La stratégie est claire : attirer des acheteurs potentiels qui hésiteraient entre une Tesla et un véhicule chinois premium. La question reste cependant ouverte sur la capacité de Xiaomi à rivaliser non seulement en termes de prix, mais aussi sur des aspects clés comme l’autonomie, les performances ou l’expérience utilisateur, où Tesla est une référence mondiale.
Un calendrier ambitieux pour 2025
Le MX11 devrait être dévoilé officiellement en mars 2025, parallèlement à la version haut de gamme SU7 Ultra de la berline actuelle. Cette cadence rapide de lancement reflète l’ambition de Xiaomi dans le secteur automobile. Avec déjà 100 000 livraisons prévues pour la SU7 en 2024, le constructeur vise à capitaliser sur cette dynamique en multipliant les offres.
Au niveau mondial, Xiaomi est déjà devant Ford au niveau de sa production de voitures électriques.
Pour soutenir cette montée en puissance, Xiaomi mise également sur son infrastructure de production. L’entreprise prévoit de finaliser la deuxième phase de son usine d’ici juin 2025, avec un début de production dès l’été. Cette extension portera la capacité annuelle à 300 000 véhicules, un objectif significatif.
Avec une production localisée en Chine et un prix compétitif, le constructeur vise d’abord le marché intérieur avant une éventuelle expansion internationale. L’ajout du MX11 à sa gamme pourrait également renforcer sa position face à des marques chinoises comme Nio ou BYD, elles aussi très actives dans le segment des SUV électriques.
Une chose est sûre : les constructeurs chinois poursuivent à la fois leur montée en gamme, et aussi la forte croissance de leur production de véhicules électriques.