Hyundai continue son offensive sur le marché des véhicules électriques en lançant l’Inster, une citadine qui se place dans un segment ultra-compétitif. Avec un tarif de départ attractif fixé à 25 000 €, cette petite citadine surélevée vient directement concurrencer des modèles comme la Citroën ë-C3 et la Fiat Grande Panda, tout en se positionnant juste en dessous des modèles phares à venir comme la Renault 5 E-Tech. Ce nouveau modèle s’adresse aux citadins à la recherche d’un véhicule pratique, sans pour autant sacrifier ni le confort ni les équipements de base.
Un positionnement subtil entre citadine et SUV
Le Hyundai Inster, avec ses 3,83 mètres de long, se trouve dans une catégorie un peu à part, entre la micro-citadine et le SUV compact. Bien que légèrement plus grande que la Dacia Spring (3,71 m), l’Inster reste tout de même plus compacte qu’une future Renault 5 ( 3,92 m). Ce gabarit intermédiaire pourrait séduire un public qui souhaite un véhicule polyvalent : assez petit pour se faufiler en ville, mais assez spacieux pour les petits trajets du quotidien.
Sa garde au sol de 14,4 cm renforce cette perception de mini-SUV, une caractéristique de plus en plus recherchée par les acheteurs citadins, à la recherche d’un véhicule capable de se débrouiller aussi bien sur les routes encombrées que sur des chemins plus difficiles.
Des équipements de base convaincants pour son segment
Hyundai a fait le choix d’une dotation de base simple, mais efficace. La version d’entrée de gamme de l’Inster offre l’essentiel sans tomber dans la simplicité excessive. On retrouve ainsi la climatisation automatique, une caméra de recul, un écran tactile avec GPS, ainsi que sept airbags. C’est un ensemble cohérent pour une voiture à ce prix, surtout lorsque l’on la compare à ses concurrentes directes. En revanche, certains équipements plus sophistiqués restent optionnels, notamment les caméras à 360° ou encore la surveillance des angles morts, des caractéristiques réservées aux finitions supérieures.
La version de base Inster est donc affichée à 25000 euros, et il faut ajouter 1500 euros pour s’offrir le niveau de finition Intuitive. Le haut de gamme, l’Inster creative est plus cher, à 29250 euros, car il est exclusivement associé à la deuxième taille de batterie.
Une autonomie respectable pour le segment
Sur le plan technique, deux motorisations sont proposées pour cette citadine électrique. La première version embarque une batterie de 42 kWh associée à un moteur de 97 chevaux, offrant une autonomie de 327 km selon le cycle WLTP. La seconde version, plus puissante, dispose d’une batterie de 49 kWh pour 115 chevaux, permettant de parcourir jusqu’à 370 km. Ces chiffres placent l’Inster en bonne position face à ses concurrents directs, notamment la Citroën ë-C3, qui propose une autonomie inférieure.
L’Inster intègre également des technologies que l’on commence à voir sur de plus en plus de véhicules électriques, comme le freinage régénératif réglable et la conduite à une pédale. La capacité de charge rapide en DC jusqu’à 120 kW permet également de réduire considérablement les temps d’arrêt pour recharger la batterie, ce qui est un atout majeur pour ceux qui envisagent de l’utiliser régulièrement en dehors des centres-villes.
Un marché en pleine ébullition : où se place l’Inster ?
Le marché des petites citadines électriques est en pleine transformation, avec une bataille féroce pour offrir le meilleur rapport qualité-prix. La Citroën ë-C3 et la Fiat Grande Panda ont ouvert la voie avec des modèles abordables, mais Hyundai tente de se démarquer en proposant un véhicule plus spacieux et mieux équipé, tout en maintenant un prix compétitif.
Ce petit crossover urbain devrait logiquement rapidement se faire une clientèle à la recherche d’une voiture électrique abordable. Cette offre est inédite pour Hyundai, et participera logiquement à la croissance des ventes de la marque en France. Seul bémol : pas de bonus écologique sur ce modèle, qui n’est pas produit en Europe.