Depuis le début de l’année, le leasing social électrique rencontre une énorme succès. Le nombre de commandes a déjà dépassé les 50.000 voitures électriques, soit deux fois plus que ce qui était initialement prévu…pour l’année entière ! Un engouement positif, mais qui rencontre un écueil : le financement de l’état. D’après nos confrères des Echos, la fin semble actée pour les jours à venir.
Une fin imminente pour le leasing social
Les Echos viennent de confirmer d’après une source de l’Elysée que le leasing électrique allait devoir s’arrêter. Un décret devrait être très rapidement publié, et même dès mardi au Journal Officiel.
Chaque voiture en leasing social nécessite un accompagnement financier très important de l’état. Au lieu d’un bonus écologique majoré à 7000 euros, le montant de l’aide atteint ainsi les 13000 euros ! C’est ce qui permet aux constructeurs de proposer des offres de leasing électrique sans apport, et à des tarifs particulièrement bas.
S’il visait au départ des voitures à 100 euros par mois, finalement de nombreux modèles étaient bien moins chers : seulement 54 euros mensuels pour la nouvelle Citroën ë-C3 You. Au moment du lancement début janvier, la majorité des modèles proposés était siglé d’une marque du groupe Stellantis ou du losange Renault. Mais les constructeurs du groupe Volkswagen se sont aussi ajouté à la fête ces dernières semaines, avec les ID.3, Born et Enyaq.
Le choix était donc vaste pour les automobilistes éligibles, qui pouvaient même s’offrir un SUV électrique familial à moins de 150 euros par mois.
Toutes les commandes passées avant la publication du décret seront honorées : il est donc encore temps de passer commande si vous êtes concerné.
Quelle suite pour le leasing social ?
Le gouvernement plancherait pour une suite au leasing électrique, peut-être pour 2025. Il n’est pas impossible que les productions françaises soient favorisées.
Un autre problème va aussi se poser pour l’état : les locataires d’une électrique pour 3 ans peuvent renouveler le contrat au terme des 3 ans. Comment sera financée cette reconduction ? D’autant plus que d’après certains professionnels, la valeur de revente des véhicules concernés aurait parfois été surestimée, de manière à faire baisser le prix mensuel. Des problématiques qui se poseraient d’autant plus pour une voiture qui ne reviendra dans le circuit qu’au bout de 6 années d’utilisation…