Les hausses de prix s’enchainent en ce début d’année pour les automobilistes, et les cartes grises ne sont pas non plus exemptées par ces augmentations. Quatre régions ont choisi de faire évoluer le prix des cartes grises en 2024 à la hausse, ce qui va entrainer des frais supérieurs pour les acquéreurs de voitures neuves, mais aussi de voitures d’occasion. En voici les détails.
Quatre régions enregistrent des hausses jusqu’à plus de 30 %
Les quatre régions concernées par ces hausses de prix de cartes grises sont la Normandie, l’Ile de France, les Hauts de France et le Centre Val de Loire. Les neuf autres régions métropolitaines ont pour l’instant choisi de maintenir leurs tarifs cette année.
Même avec une hausse de 4,9 %, le prix du cheval fiscal reste assez raisonnable dans les Haut de France, à 36,2 euros. En dehors de la Martinique, c’est le prix le plus bas que l’on puisse trouver !
La hausse de 10,44 % dans le Centre Val de Loire fait grimper le prix du cheval à 55 euros. C’est à 5 centimes près le tarif désormais pratiqué en Ile de France ( 54,95 euros ), après une hausse de 19 % ! En Normandie, la hausse est fulgurante avec 31,43 %. Mais le prix désormais à 46 euros demeure tout de même l’un des moins chers de France. Certes à quelques euros près !
Au final l’écart de prix se resserre entre les différentes régions. C’est à se demander s’il ne serait pas plus simple et plus équitable pour les automobilistes d’appliquer un tarif unique et national. Les différences viennent du fait que la majeure partie du prix d’une carte grise provient de la « taxe régionale », fixée par les conseils régionaux.
Quelle réductions et gratuités pour les cartes grises en 2024 ?
Jusqu’à présent, les véhicules hybrides, GPL et E85 profitaient d’une carte grise gratuite en Normandie et dans le Centre-Val-de-Loire : ce n’est plus le cas à partir de cette année. Il ne reste que 4 régions qui pratiquent cette réduction : PACA, Auvergne-Rhône-Alpes, Corse. Les Haut-de-France pratiquent de leur côté une réduction de 50 % sur la taxe régionale.
En occasion, les voitures âgées de plus de 10 ans bénéficient toujours d’une carte grise à moitié prix. Une réduction bienvenue, mais qui ne va pas dans le sens d’un rajeunissement du parc automobile français.
Les voitures électriques affichent des puissances fiscales très faibles au regard de leur niveau de performances. Mais malgré ce premier atout, elles sont encore exemptées de carte grise payante, et ce dans toutes les régions. Une spécificité qui pourrait bien disparaitre elle aussi, étant donné la normalisation de ce type de véhicules et le besoin de financements des régions.