Nous sommes désormais à moins d’un an de la révélation officielle de la Renault 5 électrique de série. En attendant d’autres infos sur ce nouveau modèle attendu, de nouvelles rumeurs inquiétantes se propagent concernant sa tarification. Annoncée au départ à 25000 euros en prix de base, il serait désormais question d’un prix nettement supérieur ! Les rumeurs semblent malheureusement fondées…
Des informations peu réjouissantes
Le prix de base de la tant attendue Renault 5 zéro émission semble prendre des chemins inattendus, s’éloignant progressivement des 25 000 euros annoncés lors de la présentation du prototype ( hors bonus écologique ). L’année prochaine marquera le début de la production de ce modèle électrique, mais les spéculations sur son prix suscitent déjà de vives discussions.
Les dernières déclarations du directeur général de Renault, Fabrice Cambolive, laissent entrevoir des prix supérieurs : la promesse initiale de 25000 euros semble tomber aux oubliettes.
Dans une récente interview accordée au magazine allemand Autogazette, Mr Cambolive a évoqué le désir de proposer un modèle dans la gamme de prix d’environ 25 000 euros. Cependant, il n’a pas précisé quel modèle en particulier. Il a souligné que l’accent était davantage mis sur l’offre d’une voiture électrique avec un prix de location mensuel compétitif. Bien que cette déclaration ait été faite lors d’une interview avec des journalistes allemands, la question se pose en France de parvenir à atteindre le fameux leasing social de 100 euros par mois pour une voiture électrique promis par Emmanuel Macron. Seul MG a pour l’instant dégainé une première offre, suivi depuis peu par Renault avec sa Twingo. Mais avec un apport en début de leasing…
Les commentaires de Cambolive laissent entendre que le prix de base pourrait augmenter par rapport aux estimations précédentes. Il a affirmé que la Renault 5 serait proposée « à moins de 30 000 euros ». Ainsi, le tarif initial de 25 000 euros annoncé en 2021 lors de la présentation conceptuelle pourrait augmenter de 5 000 euros ! Un écart inattendu, qui s’explique sans doute par l’avancée du projet. Cette nouvelle citadine sera produite en France, et ne pourra pas bénéficier des mêmes coûts de production qu’une Dacia Spring importée de Chine.
Les économies devaient se réaliser sur la plate-forme inédite, moins coûteuse de 35 % que celle de la ZOE. Mais Renault avait sans doute misé sur d’autres économies difficiles à réaliser. Pour l’heure, Renault n’a pas communiqué d’autres informations à ce sujet. Il faudra sans doute attendre le courant de l’année 2024 pour voir le tarif se profiler…
Ces difficultés tarifaires devront donc se retrouver sur les autres déclinaisons attendues sur la même plate-forme et produites dans la même usine : les futures Renault 4, Nissan Micra et Alpine A290.