La gamme BYD se développe pour le marché européen. En plus de la compacte électrique BYD Dolphin, et du SUV BYD Tang, la marque chinoise va pouvoir compter sur une nouvelle berline au contenu plutôt concurrentiel.
La suite de la série « Ocean »
Ces nouveaux modèles s’inscrivent dans la gamme « Ocean » de BYD. Le design a su tirer parti de cette évocation marine pour parfaire son coefficient de traînée, établi à seulement 0,219. Très profilée, la BYD Seal évoque ainsi les coupés 4 portes avec son arrière fastback. Les poignées de portes sont escamotables, un classique du genre.
Longue de 4,80 m, la Seal est plus longue de 11 cm qu’une Tesla Model 3. Un modèle qui a su l’inspirer sur certains points ! Cette nouvelle Seal se révèle même plus expressive pour sa face avant, dont les blocs optiques peuvent rappeler la Porsche Taycan. Très clairement, les nouveaux modèles chinois annoncés pour l’Europe sont de plus en plus séduisants.
A l’intérieur, l’inspiration océanique est présente pour le dessin de la planche de bord. Le grand écran central de 15,6″ pivote : il peut ainsi s’utiliser en vertical ou en horizontal. Pratique pour passer de Tik Tok à Youtube pendant la recharge…
En habitabilité, BYD annonce un volume de coffre de 402 litres à l’arrière, et de 53 litres sous le capot avant. Sièges sport à l’avant, grand toit panoramique, connexion intelligente 4G, aides à la conduite : toutes les cases à cocher ont été prévues. Mais il est probable que ces équipements fassent tout simplement partie de l’équipement de série !
Deux versions pour la nouvelle BYD Seal
Comme pour une Tesla Model 3, la BYD Seal est disponible en propulsion ou en transmission intégrale. Elle est basée sur la plate-forme « e-Platform 3.0 » de BYD, qui signifie au passage « Build Your Dreams ». Elle est aussi la première de la marque à utiliser la technologie « Cell to body » : la batterie BYD Blade est intégrée dans la structure du véhicule. Une formule utilisée par Tesla, qui a pour effet pervers de compliquer les réparations en cas de choc et de rendre parfois les voitures irréparables.
Le premier niveau proposé est donc une Seal en propulsion arrière, avec une batterie de 82 kWh. Ce sera la version avec la meilleure autonomie de la gamme : celle-ci est annoncée à 570 km en cycle WLTP. Son moteur électrique délivre 230 kW, soit 313 ch. Cela lui permet de passer de 0 à 100 km/h en 5,9 s : un dixième de moins qu’une Model 3 Propulsion.
La seconde version à transmission intégrale reprenant la même batterie, elle ira moins loin : « seulement » 520 km.
Elle envoie 160 kW sur le train avant et 230 kW sur le train arrière, pour une puissance cumulée de 390 kW, soit 530 ch. Le 0 à 100 km/h est effectué en seulement 3,8 s : un chiffre qui la situe entre une Model 3 Dual Motor et une version Performance.
Ces deux versions pourront disposer de la charge rapide jusqu’à 150 kW, permettent de charger de 30 à 80 % en seulement 26 minutes. Comme le proposent souvent les constructeurs asiatiques sur les voitures électriques, la technologie V2L est de série. Elle permet d’utiliser l’énergie de la voiture pour charger ou alimenter des appareils externes.
BYD annonce que la Seal sera commercialisée dans les points de vente de la marque en Europe dès le mois de septembre 2023. Il manque encore quelques éléments pour faire un carton : des prix attractifs, une visibilité de la marque, et des points de vente moins rares qu’actuellement…