En mars 1993, Citroën présente la Xantia. Cette nouvelle familiale vient remplacer un modèle très populaire dans les années 80 : la fameuse BX. Et pour la remplacer, Citroën est parti sur de bonnes bases en faisant appel à Bertone pour le design, et en développant une gamme très étendue allant d’un petit 1.6 à un généreux V6. Comme ses futures rivales Renault Laguna et Peugeot 406, la Citroën Xantia était la démonstration d’un savoir faire et aussi d’ambitions non censurées. Elle se démarque par ses lignes anguleuses et fluides, son profil de deux volumes et demi avec son hayon, mais aussi par la présence de la fameuse suspension Hydractive. Une spécificité Citroën, dont la ZX lancée deux ans plus tôt avait été privée.
Pour s’offrir une vraie Citroën en 1993, il faut donc viser au minimum la Xantia, plus abordable et moins paquebot que la XM.
Et dans cette grande époque des années 90, l’heure n’était pas à l’ultra-rationalisation des gammes.
Trois niveaux de finition avec une hiérarchie très facile à mémoriser
Citroën a facilité le travail des commerciaux avec une gamme simple à mémoriser. Les trois finitions se nomment alors X, SX et VSX.
Xantia X : Cette finition de base comprenait des équipements tels que la direction assistée, la fermeture centralisée, les vitres avant électriques et un volant réglable en hauteur. La direction assistée n’était pas disponible sur les premières motorisations essence, la marque l’a ensuite ajouté en option.
Xantia SX : cette finition intermédiaire ajoutait des équipements tels que des rétroviseurs électriques, des feux antibrouillard avant et arrière, des vitres arrière électriques, des sièges avant réglables en hauteur, une sellerie en velours et un ordinateur de bord.
Xantia VSX : la version supérieure se démarque avec des équipements tels que la climatisation, des jantes en alliage, les sièges avant chauffants, un système audio haut de gamme, un toit ouvrant électrique et des airbags conducteur et passager.
La finition supérieure Exclusive arrivera rapidement, pour le millésime 1994.
La gamme de motorisations en mars 1993
Xantia 1.6i : Cette version de base était équipée d’un moteur essence 4 cylindres de 1,6 litre, développant 90 chevaux et associé à une boîte manuelle à 5 vitesses.
Xantia 1.8i : ce second moteur essence 4 cylindres dispose d’une cylindrée de 1,8 litre, développant 103 chevaux et associé à une boîte manuelle à 5 vitesses.
Xantia 2.0i : Pour ceux qui appréciaient la souplesse, Citroën proposait un 4 cylindres 2,0 litres développant 122 chevaux, toujours avec 8 soupapes.
Xantia 2.0i 16v : En attendant l’arrivée du V6, le plus gros moteur au lancement est un 4 cylindres de 2,0 litres, développant 150 chevaux, seul moteur de la gamme avec 16 soupapes.
Les motorisations diesel arriveront en juin de la même année, avec un moteur 1.9 D atmosphérique de 71 ch. Un moteur poussif évidemment trop juste pour une Xantia, mais increvable.
C’est donc la version turbocompressée qui séduira la clientèle, le fameux 1.9 TD de 92 ch. D’autres motorisations diesel plus puissantes arriveront par la suite, plus en rapport avec les capacités routières du modèle !
Avec 30 ans au compteur, la Xantia de 1993 peut être immatriculée en collection. Ce modèle n’est plus seulement un youngtimer ! Il est encore temps d’en acquérir une à des prix abordables…