Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, le gouvernement mise sur plusieurs mesures. Parmi elles, un plan national baptisé « covoiturage du quotidien ». Et pour pousser les automobilistes à changer leurs habitudes, une prime de 100 euros a même été mise en place pour 2023. Une première !
Comment toucher la prime de 100 euros en covoiturant ?
Mauvaise nouvelle pour ceux qui pratiquent déjà le covoiturage : ils ne pourront pas bénéficier de la prime. A moins que…comme nous allons le voir ensuite.
La prime est en effet officiellement reversée aux « primo-conducteurs », c’est à dire ceux qui se lancent dans le covoiturage. Il suffira donc dès le 1er janvier 2023 de s’inscrire sur l’une des plate-formes officiellement recensées par le gouvernement :
- BlaBlaCar Daily
- Coopgo
- Ecov
- La roue verte
- Mobicoop
- Karos
- Klaxit
- Ynstant
Il s’agit des plate-formes qui mettront en oeuvre la prime. Toute nouvelle inscription sur une plate-forme pourrait donc déclencher la possible prime, mais il est certain que des vérifications auront lieu pour éviter les fraudes.
A l’issue d’un premier trajet en tant que conducteur, celui-ci donnera lieu à un premier versement de 25 euros. Il faudra en revanche attendre un délai de trois mois pour le versement.
Le second versement de 75 euros sera effectué trois mois après la réalisation du 10ème trajet de covoiturage. Si vous prenez quelqu’un pour aller travailler du lundi au vendredi, la dizaine de trajets sera rapidement effectuée !
Parmi les conditions, il faudra bien entendu que le conducteur dispose du permis de conduire…et que le trajet ne dépasse pas 80 km.
Autre limite : il ne faudra pas non plus avoir déjà bénéficié de chèque carburant en faisant du covoiturage sur blablacar, Karos ou Klaxit.
Les règles officielles du covoiturage
Attention, le covoiturage doit obéir à certaines règles. En effet, l’état s’assure ainsi que des particuliers ne puissent pas en profiter pour réaliser du transport de personnes en toute illégalité. La pratique illégale de transport professionnel est sévèrement poursuivie.
Le covoiturage doit donc être effectué entre particuliers, et le conducteur ne doit en tirer aucun bénéfice. Il s’agit uniquement d’un partage des frais de carburant, de péage et de l’usure du véhicule. Le conducteur ne doit pas effectuer un trajet seulement pour transporter des personnes.
En suivant ces règles, le partage des frais ne donne donc lieu à aucune déclaration de revenus. L’état a même prévu un prix kilométrique de 0,20 €/km par passager, calculé en tenant en compte le barème fiscal maximal de 0,60 €/km.