Compacte héritière de toute une série de modèles 30X, la Peugeot 308 II arrive en 2013 avec de sérieux arguments. En inaugurant une nouvelle plate-forme modulaire ( EMP2 ), elle revoit son poids à la baisse et gagne en agilité, tout en réduisant sa consommation. En évoluant sur tous les plans, elle fait largement oublier la première génération de 308. Le succès sera au rendez-vous, même si les ventes du SUV 3008 l’auront parfois éclipsée.
En occasion, cette Peugeot 308 a encore de beaux restes : son habitacle reste moderne avec le i-cockpit associé au petit volant.
Elle est proposée au lancement en 5 portes, et se voit arriver une version break en 2014. Cette 308 SW est également très répandue, et a représenté une part non négligeable des exemplaires vendus.
Peugeot 308 II phase 1 : de 2013 à 2017
Cette première phase se distingue par le lion apposé au bout du capot, à l’exception des versions GT puis GTI. Selon les versions, le bouclier avant n’est pas le même. De la même façon, les blocs optiques Full LED avec signature lumineuse intégrée ne sont présents qu’à partir de la finition Allure.
Peugeot 308 II phase 2 : de 2017 à 2021
Le restyling ne sera pas très marqué sur la 308, qui avait seulement besoin de légères retouches pour rester dans le coup. Cette fois-ci le bouclier est le même sur tous les niveaux, et la face avant gagne en caractère avec une nouvelle grille de calandre qui reçoit le lion d’office. La signature lumineuse est désormais intégrée aux blocs optiques sur l’ensemble des versions.
Les moteurs à choisir et à éviter sur la Peugeot 308 en occasion
En essence
1.2 Puretech 82 ch : un moteur beaucoup trop limité en puissance et en couple : à éviter. Il a disparu du catalogue en 2017.
1.2 Puretech 110 ch : un moteur très correct pour une entrée de gamme. Bon à savoir : il a disposé de la boite manuelle à 6 rapports à partir de 2018. Il est en revanche concerné par des soucis de fiabilité, voir plus bas.
1.2 Puretech 130 ch: la version la plus puissante du 3 cylindres, plaisante et assez sobre. Dommage que la fiabilité soit décevante.
1.6 THP 125 ch : un moteur présent au lancement du modèle, version dégonflée du THP 155. Pas très puissant mais assez plaisant.
1.6 THP 155 ch : ce moteur sera supprimé en 2015, il est plutôt rare sur le marché de l’occasion.
1.6 THP 205 ch : un moteur qui n’en fait pas une sportive, et manque de couple en comparaison avec l’équivalent diesel proposé sur la GT.
1.6 THP 263 / 270 ch : La version GTI, avec une puissance sympathique mais quelques soucis de fiabilité.
En diesel
1.6 e-HDI 92 ch : une puissance limitée, mais un agrément très correct à l’arrivée
1.6 e-HDI 115 ch : les performances sont bonnes du fait du poids raisonnable, un bon choix.
1.5 BlueHDI 100 ch : pas le moteur diesel le plus véloce, mais il fait le job.
1.5 BlueHDI 120 ch : performances, agrément et sobriété : un moteur à sélectionner sans hésitation.
2.0 BlueHDI 150 ch : avec une plus grosse cylindrée, ce bloc 2.0 apporte des performances encore plus élevées, le tout avec une consommation qui reste raisonnable.
2.0 BlueHDI 180 ch : la motorisation diesel la plus puissante de la gamme, proposée d’office en boite automatique.
Lire nos essais :
Essai de la Peugeot 308 e-HDI 115 2013
Essai Peugeot 308 GTI – 2016
Essai Peugeot 308 GT – 2015
Essai Peugeot 308 SW e-THP 130 et Blue HDI 120 – 2014
Les meilleures versions sur la 308 II
Allure : le troisième niveau de finition sur 4 lors du lancement du modèle. L’équipement est déjà complet avec l’aide au stationnement avant, les projecteurs full led, les rétroviseurs rabattables électriquement, la climatisation automatique bizone, le système de navigation, les jantes alliage 16 pouces, les sièges avant sport, l’éclairage des caves à pied, et le frein de stationnement électrique.
Feline : la version supérieure lors du lancement, qui reprend la dotation de la version Allure et ajoute les jantes alliage 17″, le démarrage sans clé, la sellerie mi-TEP / alcantara, le toit panoramique…
GT Line : la finition supérieure qui remplace la version Feline à partir du restyling. L’équipement est complet, et ajoute une présentation plus sportive que celle de l’ex Feline.
GT : la finition sport lancée en 2015, avec au choix le BlueHDI 180 ou le THP 205 ch. De série l’équipement comprend : climatisation automatique bizone, Driver Sport pack, ciel de pavillon noir, sellerie TEP/alcantara, rétroviseurs rabattables électriquement, repose pied aluminium, radars avant et arrière, accès et démarrage mains libres, pédalier et seuils de portes aluminium, jantes alliage 18″, clignotants dynamiques, inserts GT, calandre spécifique…
La fiabilité de la 308 II
Embrayage : des remplacements prématurés sur les moteurs diesel, à cause d’une défaillance de la butée
Moteur Puretech 3 cylindres : ce moteur a été sujet d’un vaste rappel avec de nombreux moteurs remplacés à titre préventif pour prévenir des casses dès la version atmosphérique commercialisée. Un autre rappel a eu lieu dernièrement pour contrôler le circuit d’huile ainsi que la courroie, et éviter l’usure excessive et la casse de la courroie de distribution.
Moteur 1.6 THP : décalage de la distribution.
Vanne EGR : des soucis avec voyant moteur allumé sur les moteurs diesel.
Climatisation : quelques cas de pannes à signaler.
Réservoir Adblue : des soucis de déformation du réservoir, et de panne de la pompe utilisée.
Electronique : des soucis qui peuvent toucher le fonctionnement de la navigation, l’écran tactile ou encore le frein de parking électrique.
Comment bien acheter une Peugeot 308 II
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