Avec l’arrivée des Classe C Cabriolet et GLC Coupé, la nouvelle Mercedes Classe C Coupé fait partie des dernières réalisations de la firme de Stuttgart.
Il faut dire que depuis la commercialisation de la nouvelle gamme Classe C, Mercedes n’a pas perdu de temps. Après la sortie de la berline, les déclinaisons break coupé et cabriolet ont très rapidement emboité le pas.
L’occasion pour notre équipe d’en prendre le volant animé par le bloc diesel 250d fort de 204 chevaux dans sa finition « Sportline ».
Design :
Pour attirer le regard de l’esthète, la silhouette d’un coupé n’a pas son pareil. Et sur ce point la nouvelle Classe C Coupé ne déroge pas à la règle.
Il faut dire que depuis que la Classe C berline de dernière génération a fait son apparition, on a souvent tendance à dire que l’actuelle Classe C ressemble énormément à une petite Classe S. Et cette nouvelle Classe C Coupé ne va pas échapper au même genre de comparaison puisqu’elle aussi s’apparente à une « mini-jumelle » de la Classe S Coupé.
Dès le premier regard, la Classe C Coupé se distingue par ses lignes d’une grande fluidité. Long capot, flancs sculptés, lunette arrière plongeant très ostensiblement sur une poupe raccourcie. Bref, tout ce qu’un coupé se doit d’être, une belle auto en somme…
La Classe C Coupé reprend en grande partie les traits de caractère et la plateforme de la berline. Mais la véritable clé du projet réside dans l’attractivité de son design avec une face avant qui accentue encore le langage esthétique actuel de Mercedes.
Soulignons également le dessin des blocs optiques arrière qui s’intègrent à merveille à la carrosserie et présentent une signature lumineuse très distinctive avec ses feux à LED plats, du bel ouvrage !
La silhouette du véhicule (4,68 m) caractérisée par un long capot moteur en forme de flèche, la stature athlétique, les porte-à-faux courts, et son empattement long (2,84 m) semble étirer ce coupé tout en longueur.
La voiture est plus râblée, plus athlétique et affiche en même temps une plus grande sensualité.
L’auto est à la fois plus large, plus longue, plus spacieuse et plus légère que sa devancière que nous avions testée il y a quelques années en arrière. ( lire notre essai de l’ancienne Mercedes Classe C Coupé )
La proue est identique à celle de la berline mais devient plus acérée afin de souligner l’esprit élégant et sportif du modèle.
A noter que sur notre version d’essai en livrée « Sportline », la voiture adopte des lamelles de calandre en argent mat avec des inserts chromés.
Les lignes latérales étirées et s’élevant en direction de l’arrière qui se terminent par un élégant rebond au niveau des passages de roue arrière marquent un nouveau style chez Mercedes.
A noter que sur cette finition « Sportline », le contour des vitres latérales adopte une finition en aluminium poli.
Notre version d’essai dans sa finition « Sportline » renforce considérablement le caractère sportif de ce coupé en intégrant la Pack AMG, à savoir : le kit de carrosserie AMG avec jupes avant et arrière et habillage de bas de caisse spécifiques, les jantes alliages AMG de 19 pouces, la double sortie d’échappement et les disques de freins perforés frappés du monogramme « Mercedes-Benz ».
Question style, la Mercedes Classe C Coupé ne déçoit pas avec des lignes affirmées qui témoignent d’une certaine sportivité tout en préservant l’élégance d’un coupé digne de ce nom.
Il faut dire qu’avec un design si charmeur, cette Classe C Coupé ne peut que faire chavirer les cœurs des amateurs de belles autos.
A l’intérieur :
La planche de bord est reprise de la Classe C berline et hérite d’une finition de très bonne facture. En outre, chaque matériau est assemblé avec finesse et parcimonie.
Sur notre version « Sportline », l’ambiance intérieure se veut pour le moins sportive avec un ciel de pavillon noir. Soulignons également la grande luminosité de l’habitacle grâce à l’adoption du toit ouvrant panoramique vitré (option facturée 1 700 euros).
Niveau ergonomie, on frise le sans faute : les différentes commandes tombent parfaitement sous la main et l’instrumentation offre une parfaite lisibilité. Donc rien de neuf par rapport à la Classe C Berline au niveau de l’organisation des commandes. Ces dernières se relèvent très intuitives à l’usage.
Le volant sport en cuir nappa avec méplat offre une excellente prise en main et intègre les principales commandes (téléphonie, ordinateur de bord, commandes audio, etc.)
L’amplitude du volant et du siège s’ajustent au millimètre grâce à de multiples réglages électriques. Il est donc facile de trouver une position de conduite agréable.
Cependant, l’assise doit être réglée de façon manuelle et il vous faudra débourser 1 350 euros pour disposer de la fonction à réglage électrique complète du siège, avec il est vrai la mémorisation des réglages mais tout de même…
Comme toujours chez Mercedes, les sièges procurent un niveau de confort et d’ergonomie pour le moins excellent. En outre, la sellerie de ce coupé offre également un très bon maintien latéral.
Bon point également au niveau des aspects pratiques : l’espace de rangement sur la partie avant de la console centrale, ou bien le volume de rangement de l’accoudoir fort appréciables.
Pour un coupé, il convient d’admettre que l’auto offre une belle habitabilité aussi bien pour le rang 1 et 2. Les deux passagers arrière seront à leur aise grâce une belle ergonomie des sièges.
Enfin, le coffre du coupé offre une contenance confortable de 400 dm3, la malle arrière motorisée peut s’ouvrir à distance par la télécommande ou depuis l’intérieur de l’habitacle : pratique.
Equipement :
En matière d’équipements la Classe C Coupé dans sa finition « Sportline » regroupe l’essentiel ou presque. La dotation de base sur cette finition est relativement complète mais nécessite malheureusement de devoir recourir à la liste des options et/ou autres « Pack ».
Notre version d’essai « Sportline » disposait de série du Pack AMG Line, qui donne droit à : la garniture intérieure en cuir, le système navigation Garmin Map Pilot, l’aide au stationnement avec radar de proximité avant et arrière, la caméra de recul, le rétroviseur jour/nuit automatique.
Notre version d’essai était pourvue de la caméra à vision 360° qui s’est révélée très efficace d’utilisation même dans des conditions de faible luminosité, comme les parkings souterrains (option à 750 euros).
Enfin en terme de sécurité, cette Classe C Coupé profite d’un niveau d’équipement de sécurité active de haut niveau.
En série vous disposez du système Attention Assist qui est capable de détecter des signes caractéristiques de fatigue du conducteur de sorte à déclencher différentes alarmes visuelles et sonores.
Notre version disposait également de la fonction affichage tête haute en option qui projette directement dans le champ de vision du conducteur différentes informations (vitesse, indications de navigation, etc.). Les indications sont parfaitement lisibles, même si l’on conduit avec des verres solaires polarisés ; reste que l’option est pour le moins onéreuse à savoir 1 200 euros, la version « Fascination » en est équipée de série.
La Classe C Coupé dispose également de série de la fonction Collision Prevention Assist Plus qui alerte le conducteur par un signal visuel dans l’odomètre dès que l’écart avec le véhicule qu’il précède ou un obstacle fixe est insuffisant.
Bien évidement en digne Mercedes, le niveau de sécurité active peut être renforcé en option par un arsenal de sécurité impressionnant, tel que : l’avertisseur de franchissement de ligne, le Distronic Plus, l’avertisseur d’angle mort actif ou bien le système de protection des occupants PRE-SAFE.
Tenue de route :
La Classe C Coupé est à la fois plus large, plus longue, plus spacieuse mais également plus légère que sa devancière.
Par ailleurs, Mercedes annonce aussi avoir retravaillé le châssis par rapport à celui de l’actuelle berline C, histoire de souligner le caractère agile et sportif du coupé, ce que nous ne mettons pas en doute dès les premiers tours de roues.
Reposant sur une base issue de la Classe C berline, la Classe C Coupé offre un confort de suspension très appréciable et y ajoute une bonne dose d’agilité.
Campée sur des pneus typés sport, à savoir du 225/40 R19 pour le train avant et 255/35 R19 pour le train arrière, la Classe C Coupé se révèle très agréable à mener quel que soit le type de parcours.
A noter que notre version Sportline est pourvue du pack AMG LINE, qui inclut également une suspension et le train de roulement Sport ainsi que la direction assistée et asservie à la vitesse Sport.
D’autre part, le véhicule dispose du sélecteur Dynamic Select qui permet de façonner le comportement du véhicule selon les envies du conducteur. Différents programmes de conduite s’offrent au conducteur à savoir : confort, sport ou efficience. La typologie du programme s’effectue à partir du sélecteur situé depuis la console centrale.
Enfin, un réglage personnalisé est également possible (réglages moteur & direction, etc.), le programme de conduite est à la fois affiché sur l’écran multimédia comme dans l’odomètre.
Bénéficiant de voies élargies et d’un empattement plus long, la Classe C Coupé nous a réellement enchantés par son comportement routier et sa très belle agilité.
Elle profite également d’un compromis dynamisme/tenue de route de premier ordre. Le tout complété par une direction facile et précise pour ne pas dire tranchante, tellement le train avant répond prestement à la moindre injonction du volant. Tandis que le train arrière demeure imperturbable même lors changements de cap brutaux.
La motricité quant à elle, ne souffre d’aucune critique même sur sol gras. A noter, que la gamme Classe C Coupé peut bénéficier depuis les versions millésimées 2017 (MY2017) de la transmission intégrale 4Matic.
Bref, le comportement routier de ce coupé ne mérite que des éloges. Les suspensions « classiques » sur notre version filtrent efficacement les irrégularités des petits chocs isolés à basse et moyenne vitesse.
Enfin, sachez qu’il existe une suspension pneumatique « Pack Agilité dynamique Airmatic » moyennant 1 300 euros, dotée d’une régulation automatique de l’amortissement qui permet d’adapter en continu les caractéristiques de suspensions à chacune des roues en fonction de l’état de la chaussée.
Motorisation :
Pour cet essai de la nouvelle Classe C Coupé, nous avons opté pour la version diesel « 250 d » soit la version diesel la plus puissante du catalogue. La version 220d développe 170 ch din contre 204 ch pour notre monture d’essai.
Ce moteur de 2 143 cm3 de cylindrée développe une puissance de 204 ch à 3 800 tr/min et un couple de 500 Nm.
En outre, le couple conséquent de 500 Nm est notamment lié à la pression d’injection maximale de 2 000 bar et à l’utilisation d’un système de suralimentation par turbocompresseur. La quantité de carburant à injecter est dosée avec une extrême précision, ce qui garantit une exploitation efficiente de l’énergie en fonction des besoins.
L’architecture optimisée de la chambre de combustion explique également l’étonnant rapport performances/consommation. Tandis qu’une technologie à catalyseur complexe réduit nettement les oxydes d’azote.
Par conséquent, les performances qui en découlent sont pour le moins éloquentes, avec une vitesse de pointe annoncée pour 247 km/h et le 0 à 100 km/h effectué en 6,7 secondes.
Sur la route pas de mauvaise surprise, ce quatre cylindre turbocompressé, souffle à son aise, jamais débordant mais avec un long souffle de marathonien qui sait pousser une pointe à haut régime. En outre, cette motorisation allie une remarquable onctuosité, vigueur et linéarité qui font de ce coupé une excellente compagne de route.
D’autant que ce moteur est associé à la transmission automatique 9G-Tronic à 9 rapports qui distille un réel agrément de fonctionnement alliant douceur et performances.
Cette transmission au demeurant douce et réactive dispose également de palettes au volant permettant au conducteur de passer les vitesses promptement.
Le levier de commande de la boîte automatique se dissimule classiquement derrière le volant. Il commande la transmission 9G-Tronic qui comme son nom l’indique compte 9 rapports à la gestion électronique finement peaufinée.
Cette transmission automatique réagit sans délai de carence aux injonctions de l’accélérateur et ce dès les basses rotations.
La gestion de la transmission de la boite de vitesse intervient si bien que nous n’avons pratiquement jamais utilisé les palettes au volant.
Nous nous sommes très souvent retrouvés à voguer sur le dernier rapport dès les 90/100 km/h abaissant de fait, la consommation de carburant.
BUDGET :
Le tarif de la gamme Classe C Coupé débute à partir de 37 200 euros pour la version de base C180.
Affichée à partir de 53 050 euros dans sa finition sportive « Sportline », notre Classe C Coupé 250d offre un niveau d’équipement pour le moins correct, même si le tarif peut rapidement donner le tournis lorsque vous abordez le choix des options.
Car la politique d’options est pour le moins discutable, même sur notre version huppée « Sportline » quelques fonctions telles que les sièges chauffants ou bien la fonction mémoire des réglages électriques manquent à l’appel.
Heureusement, le nouveau coupé étoilé peut se rattraper en terme d’efficience grâce à une conception de caisse légère et un aérodynamisme amélioré, Mercedes annonce une consommation mixte de 4,1 l/100 Km pour notre version diesel la plus puissante.
Sur un parcours mixte en adoptant un style de conduite normale nous avons réalisé une consommation moyenne de 6,1 l/100 Km, le réservoir dispose d’une contenance de 66 litres.
Enfin, les rejets de Co2 situés à 109 g/km permettent d’échapper à tout malus écologique, un bon point !
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