Essai BMW Série 3 Gran Turismo 318d et 320d Modern

Essai BMW Série 3 Gran Turismo
Essai BMW Série 3 Gran Turismo

BMW se porte bien, très bien même avec des ventes en progression sur l’ensemble du monde. Cela permet à la marque allemande de poursuivre l’extension de sa gamme, avec de nombreux modèles inédits lancés sur 2013 et 2014.

Et voici la F34 ! Une Série 3 qui devient Gran Turismo avec de généreuses mensurations. Pour le meilleur ?

 

La BMW Série 3 Gran Turismo fait partie de la famille Série 3, qui perd deux carrosseries sur cette génération puisque les coupés et cabriolets lancés à l’automne seront baptisés Série 4.

 

Cette BMW Série 3 Gran Turismo est dessinée comme un coupé 4 portes, avec une ligne de toit qui plonge jusqu’à l’aileron arrière qui se relève au-dessus de 110 km/h.

Aucun élément de carrosserie n’est repris aux Série 3 berline et Touring. La calandre s’élargit sur ses côtés avec une épaisseur de 5 cm, un effet de style qui sera repris sur les prochaines BMW.

Essai BMW Série 3 Gran Turismo
Essai BMW Série 3 Gran Turismo

Le dessin du capot assez plat avec des nervures discrètes fait référence à la Série 7.

De profil, l’aile avant est dotée d’une prise d’air appelée Air Breather. Le flux d’air qui passe par le Air breather limite les tourbillons d’air dans le passage de roues.

Les ingénieurs BMW ont ainsi gagné 2 g de rejets de CO2 !

 

Plus haute, plus longue, la Série 3 GT est imposante. Ses dimensions réclament de belles places de parking pour caser les 4,82 m de long.

Les 4 portes sans encadrement font directement référence à la silhouette coupé.

C’est donc une toute nouvelle voiture que propose BMW, avec un objectif d’une vente sur quatre dans la famille 3.

 

De l’espace et du coffre

 

La plus habitable des Série 3 ne fait pas semblant d’être plus spacieuse. L’espace aux jambes gagne 75 mm, grâce à un empattement supérieur de 110 mm par rapport à une Série 3 Touring. Cela donne autant d’espace que dans une Série 7 !

La banquette est plus large, car elle est placée avant les passages de roues, ce qui permet d’accueillir trois adultes ou d’installer trois sièges auto.

Essai BMW Série 3 Gran Turismo
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Seul bémol : le passager installé au centre devra composer avec un tunnel de transmission très large.

Le tableau de bord est repris des autres Série 3, ce qui n’est pas un mal. Il est bien présenté avec une qualité de finition appréciable, et un bel écran de navigation façon 16/9 ème.

Ce qui diffère, c’est l’implantation du pare-brise, et le dessin des contre-portes qui reprennent les inserts chromés en continuité avec la planche de bord.

Essai BMW Série 3 Gran Turismo
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L’éclairage personnalisable fait appel à de la fibre optique : une technologie qui se généralise dans les voitures haut de gamme.

 

La position de conduite est surelevée puisque les assises sont situés presque 4 cm plus haut qu’une Série 3 berline. On a donc l’impression d’être dans un SUV comme le X1 !

 

Le volume de chargement de 520 litres sous cache-bagages est équivalent à celui d’une Série 5 berline. En rabattant les dossiers arrière, cela donne un volume de 1600 litres digne d’un break.

Pour gagner en chargement sans rabattre les dossiers de la banquette arrière, le mode Cargo va juste avancer les dossiers de quelques centimètres.

 

Même le coffre est éclairé par des LED !  Les rails de LED permettent de conserver de la lumière dans le coffre même lorsqu’il est chargé.

Parmi les équipements intressants liés à la fonctionnalité du coffre, le hayon s’ouvre électriquement, y compris sur le premier niveau de finition !

L’ouverture facile Smart Opener se commande du pied : quand on a les bras chargés, un mouvement du pied sous le bouclier arrière suffit à déclencher l’ouverture.

Essai BMW Série 3 Gran Turismo
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Au chapitre vie à bord, la Série 3 Gran Turismo marque donc de nombeux points !

 

A conduire

 

La 318d Gran Turismo n’est pas particulièrement véloce. Les 143 ch ne sont pas de trop pour mouvoir cette « maxi » Série 3 qui pèse 1540 kg. Mais les chiffres de perfs sont loin d’être ridicules : l’effet vitesse est gommé par l’assise réhaussée.

Cette version est la plus économique de la gamme : elle se contente très facilement d’un consommation proche de 5 L/100 km.  C’est assez exceptionnel de se rapprocher autant des chiffres d’homologation : la 318d Gran Turismo est affichée à 4,5 L. Grâce au mode ECO PRO, un conducteur lambda peut donc se rapprocher du chiffre officiel en adoptant une conduite tout à fait normale, sans effort particulier.

Bravo aux ingénieurs BMW : les clients ne se font pas avoir, ce qui est malheureusement assez rare.

 

Essai BMW Série 3 Gran Turismo
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La boîte mécanique est bien guidée et pas désagréable, mais elle transmet des vibrations à chaque redémarrage en ville ( Start-Stop de série oblige ).

Plus classe, la boîte automatique à 8 rapports associe douceur et efficacité.

Essai BMW Série 3 Gran Turismo
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Ce moteur d’entrée de gamme est discret à allure stabilisée, et devrait faire le bonheur des entreprises.

Avec 184 ch, la 320d Gran Turismo gagne 1,7 s sur l’exercice du 0 à 100 km/h par rapport à la 318d avec 8,0 s contre 9,7 s. Ce n’est pas rien, et le couple également supérieur ( 380 Nm contre 320 Nm ) permet d’effectuer des dépassements beaucoup plus énergiques. La comparaison entre les deux moteurs tourne donc à l’avantage de la 320d, qui tire pleinement partie de ses 41 ch supplémentaires pour la même cylindrée ( 2.0 L ). Cette version diesel correspond davantage à l’esprit dynamique d’une BMW.

 

Avec une suspension typée confort, la Série 3 Gran Turismo impose des mouvements de caisse plus importants que ceux d’une Série 3. En conduite dynamique, cela pourra même devenir gênant pour les passagers et incitera donc le conducteur à ralentir le rythme.

Le châssis Sport disponible sur la finition Sport serait donc très recommandable pour gagner en efficacité.

 

Au final une 318d Gran Turismo est orientée confort et économie, sans pour autant se traîner.

Ceux qui en veulent plus pourront choisir une 320d avec châssis sport afin de pouvoir profiter des chevaux supplémentaires sereinement.

 

Budget

La gamme compte 5 finitions : Lounge, Modern, Sport, M Sport et Luxury. Les prix débutent à 36450 euros pour une 318d Lounge, et grimpent à 48550 euros sur une 320i Luxury.

Les prix sont supérieurs de 1850 à 2200 euros par rapport à un Touring, en raison d’un équipement supérieur.

 

Dès le premier niveau Lounge, la Série 3 GT est correctement équipée avec la climatisation automatique, le hayon électrique, l’interface bluetooth, l’autoradio avec écran couleur 6,5 pouces et prise USB, les jantes alliage 17 pouces, le volant 3 branches en cuir multifonctions, l’aide au stationnement arrière, le régulateur de vitesse, le mode ECO PRO, le kit éclairage, la banquette 40/20/40, les rails de LED dans le coffre ou encore les appuie-tête arrière rabattables.

La majorité des clients devrait cependant opter pour la finition Modern, facturée 5500 euros de plus et au même prix que la finition Sport. Equipements de confort ou sportivité, il faut choisir !

 

Essai BMW Série 3 Gran Turismo
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Une Série 3 Gran Turismo Modern gagne la climatisation régulée 3 zones, le système de navigation Business, la sellerie cuir-tissu, les jantes alliage 18 pouces, le toit ouvrant panoramique, et une présentation extérieure plus valorisante avec l’encadrement des vitres latérales en aluminium satiné, et des éléments de décor en chrome mat.

Les acheteurs peuvent aussi choisir l’un des trois équipements suivants sans payer de supplément : avertisseur d’angle mort, système hi-fi ou encore accès confort avec ouverture du coffre smart opener.

La présentation d’une version Sport se démarque par des applications intérieures noir laqué soulignées de rouge, et des éléments extérieurs noir laqué également. Les sièges avant sont sport : le maintien latéral est supérieur.

 

Le toit ouvrant panoramique est de série sur l’ensemble des finitions excepté le premier niveau Lounge, et devrait équiper 90 % des modèles vendus d’après BMW France.

LIRE LA FIN DE L’ESSAI :  

Essai BMW 318d et 320d Gran Turismo : conclusion, photos, caractéristiques

A propos de l'auteur

Sébastien Rabatel

Rédacteur en chef de Actu-Automobile.com depuis 2009, après plusieurs années en tant que journaliste reporter d'images en télévision. Passionné de voitures, il en a déjà eu une soixantaine et essayé plusieurs centaines.

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