Pour ce premier essai Renault Captur, direction les Vosges, et Gerardmer.
En 2011, le concept-car Captur traitait le thème Explore de la marguerite représentant les thèmes de la vie selon l’équipe des designers Renault.
Début 2013, le Renault Captur devient réalité sous la forme d’un SUV urbain qui ne compte pas faire de la figuration.
Essai Renault Captur, le style : totalement différent d’une Clio
Extérieurement le Renault Captur ne cherche pas à se fondre dans la masse ! Le design dans le même esprit que celui de la dernière Renault Clio fonctionne bien sur ce nouveau SUV, avec un style dynamique et positif. Basé sur la plate-forme de la Clio, le Captur en est radicalement différent avec une carrosserie entièrement inédite.
Avec 4,12 m de long, le Captur est seulement 7 cm plus long qu’une nouvelle Clio.
Pour le typage SUV, les designers ont installé de grandes roues : le Captur est monté de série en 16 ou en 17 pouces.
La personnalisation façon nouvelle Clio est aussi proposée : les acheteurs auront le choix de nombreuses combinaisons avec une carrosserie qui peut-être bi-ton comme sur ce modèle d’essai Orange Arizona avec toit noir.
Les packs look colorent les jantes alliage en ivoire, orange ou noir. Vous noterez aussi la présence d’un sticker de toit façon DS3 !
Le design réussit un beau tour de force, puisque les passants affluaient près du Captur lors de la séance photo. Ce ne sera pas une nouveauté qui passera inaperçue !
Vie à bord : les astuces à revendre du Renault Captur
Le Captur a beau reposer sur la plate-forme de la nouvelle Clio, il a bénéficié d’un développement qui en fait un modèle radicalement différent, y compris dans l’habitacle.
La planche de bord est inédite, avec un dessin plus massif qui donne l’impression d’être dans une véhicule de la catégorie supérieure.
Une innovation devrait faire des émules : la boîte à gants s’est transformée en tiroir coulissant ! Une idée ingénieuse, baptisée Easy Box et d’une capacité de 11 L.
Là aussi, la personnalisation est possible comme ici avec des cerclages d’aérateurs et de haut-parleurs orange qui rappellent la teinte extérieure, et des dessins sur la partie noir laqué du volant.
Autre élément innovant : des housses de sièges dézipables, qui permettent de les laver facilement en machine, voire même de les remplacer au bout de quelques années d’utilisation. ( de série sur finitin Intens )
La finition n’est pas enthousiasmante, avec des plastiques rigides sur l’ensemble de la planche de bord et des contre-portes. Mais ces plastiques permettent de gagner du poids, car le Captur TCE 120 EDC pèse 1180 kg, ce qui reste plutôt raisonnable pour son gabarit.
A l’arrière les passagers ne manquent pas de place pour les jambes avec 75 mm de plus que dans une Clio. On pourra juste reprocher aux concepteurs que l’assise de la banquette soit un peu courte.
La banquette arrière est coulissante : une trouvaille que Renault avait mis en place dès 1992 sur la première Twingo. Les 377 dm3 peuvent passer à 455 dm3 en coulissant la banquette vers l’avant.
Dans le coffre, une tablette peut séparer le volume en deux parties ou se mettre en travers pour caler de petits objets.
Côté technologie embarquée, le nouveau système R-Link est proposé en option pour 590 euros. La qualité d’affichage de l’écran tactile 7 pouces est nettement supérieure à celle du Media Nav, et de nombreuses fonctions sont disponibles, comme la mesure de la qualité de l’air, les alertes Coyote de zones à risque ou le bilan d’écoconduite du parcours réalisé. Bilan trajets, eco-conseils : vous n’aurez plus d’excuse pour ne pas économiser du carburant. Cela pourra être utile, car le réservoir ne fait que 45 litres, l’autonomie n’est donc pas exceptionnelle.
A conduire
La nouveauté de ce Renault Captur sous le capot, c’est l’arrivée du nouveau moteur TCe 120. Ce quatre cylindres d’une cylindrée de 1.2 L ne développe plus 100 ch comme sur une Clio 3, ni 115 ch comme sur un Scénic Collection 2012. La puissance est passée à 120 ch. Ce moteur est actuellement le seul moteur 4 cylindres essence proposée sur le Captur, puisque l’entrée de gamme est constituée du 3 cylindres TCe 90 ch.
Autre nouveauté : il est livré exclusivement avec la boîte EDC à double embrayage, également proposée sur le moteur dCi 90 ch. L’automatisme devrait séduire une clientèle de plus en plus grandissante chez Renault.
Au démarrage, le TCe 120 séduit par son silence de fonctionnement et sa douceur. Les accélérations ne sont pas transcendantes mais la puissance devrait convenir au plus grand nombre. Associer un moteur turbo-essence à une boîte double embrayage, voilà qui est nouveau chez Renault. En usage urbain l’agrément est très convaincant, un peu moins sur route en raison de changements de rapports qui manquent de rapidité. Contrairement à la nouvelle Clio RS 200 EDC, la boîte EDC à 6 rapports du Captur ne possède pas de palettes au volant, même en option. Le conducteur qui veut utiliser le mode séquentiel devra manipuler le levier, en tirant pour monter les rapports et en poussant pour rétrograder.
En performances, ce Captur TCe 120 EDC est le plus véloce de la gamme avec un 0 à 100 km/h réalisé en 10,9 secondes ( 13,1 s pour un Captur dCi 90 ) et 192 km/h en vitesse de pointe ( 171 km/h sur le Captur diesel dCi 90 ).
Cet essai Renault Captur s’est déroulé sur des routes vosgiennes sinueuses à souhait. De quoi mettre à mal les châssis mal réglés !
Dès les premiers virages, le conducteur verra une grande différence de comportement avec la Clio 4. Quand la citadine de Renault est très sèche et réactive, le Captur est nettement plus souple et axé sur le confort. Même avec une monte 17 pouces, le Captur n’est donc pas « tape-cul » comme peut l’être une Clio Intens montée en jantes 16 pouces.
Malgré des suspensions plus souples, le comportement routier est réussi, avec une direction bien calibrée et un train avant précis. On ne cantonnera donc pas ce Captur à la ville, car ses aptitudes routières permettent d’envisager sereinement de longs parcours.
Pour les amateurs de tout chemin, le Captur n’est pas proposé avec une transmission intégrale.
Budget
Les prix du Renault Captur débutent à seulement 15500 euros pour une version Life, avec le moteur Energy TCe 90. Cette version haut de gamme Intens avec le moteur TCe 120 et la boîte EDC grimpe à 21200 euros. Il ne s’agit pas du Captur le plus cher de la gamme, qui est une version diesel dCi 90 EDC.
Ce niveau de finition comprend de série les jantes alliage 17 pouces, la climatisation bizone, la carrosserie bi-ton, le système de navigation Medianav, les inserts chromés sur la carrosserie, les phares anti-brouillard, les 4 vitres électriques, l’accès et le démarrage mains libres.
La consommation mixte est annoncée à 5,4 L, grâce notamment à un poids réduit et à la présence d’un système Stop & Start de série.
Bon point pour ce moteur TCe 120 qui dispose d’une chaîne de distribution sans entretien.
LIRE LA FIN DE L’ESSAI :
Je suis enchanté du nouveau design inauguré sur la Clio 4. Ce Captur est superbe. Bravo à Renault
J’ai renoncé à son achat à cause de la motorisation. Je fais 50000 km/an et 90 dCi c’est trop juste pour ce type de véhicule. De plus, rien pour l’agrément, pas de toit vitré panoramique par exemple ou une finition plus hupée style sellerie mi-cuir, xenon… non rien rien rien à par la petite personalisation de la carroserie c’est maigre.
@bernard, y’a 120ch en Tce, c’est peut-être moins juste ?
je l ai essaye, c’est certainement ma futur voiture, bravo renault
je l’ ai commandé ce 14.06 en intens TCE 120 EDC à Bar le Duc. C’ est surtout le choix de mon épouse qui a trouvé cette voiture « superbe »…. donc, ce que femme veut !!!!! elle a choisi ivoir avec toit noir. Moi, j’ attend le 15.08 pour la tester.