Lancé en 2001, le Hyundai Santa Fe n’a qu’une petite dizaine d’années derrière lui mais en arrive déjà à sa troisième génération ! Ce best-seller s’est forgé une belle réputation dans le monde avec 2,56 millions d’unités vendues.
Le troisième opus conserve donc son patronyme et ne s’intègre pas dans les appellations de la gamme actuelle. Il aurait pu s’appeler iX 45 !
Style
Indiscutablement, le style du nouveau Santa Fe est un des gros points forts du modèle. Le chef designer transfuge de BMW a bien travaillé, et le style consensuel doit plaire aussi bien aux européens, qu’aux asiatiques et aux américains.
Le design fluidic scultpur avec une approche créative « stom edge » s’inspire des éléments naturels déchaînés, et s’intègre parfaitement aux paysages étonnants du sud de l’Islande.
Le gabarit du nouveau Santa Fe est imposant mais sa longueur de 4,69 m est plutôt raisonnable pour un SUV qui peut accueillir jusqu’à sept personnes.
A vivre
En ouvrant la portière du Santa Fe, on ne sera pas saisi par une impression de grande nouveauté. La planche de bord est plutôt conventionnelle, avec des matériaux de bonne qualité mais sans éclat particulier. Même chose pour la sellerie cuir, de qualité convenable mais en retrait du cuir souple d’un Volvo XC60.
La qualité de finition est de qualité mais les détails manquent encore de soin pour rivaliser avec les marques premium.
Le confort est un point fort du Santa Fe, avec un habitacle spacieux et des sièges confortables. Le grand toit ouvrant panoramique apporte beaucoup de lumière à l’arrière : heureusement car les vitres arrière surteintées occultent un peu trop la luminosité. Une sellerie cuir beige est proposée en alternative au cuir noir, qui est un peu triste.
Au niveau du coffre, en configuration cinq places le volume est de 516 litres. Comme toujours les deux places du dernier rang manquent d’espace aux jambes, mais les concepteurs ont prévu une banquette de second rang coulissante pour y remédier en partie. Ces deux sièges s’escamotent très facilement sous le plancher du coffre.
Parmi les équipements pratiques, seule l’ouverture électrique du hayon est indisponible. Elle est disponible sur le gros iX55, un modèle qui sera arrêté très prochainement.
A conduire
En France, un seul moteur est proposé : le 2.2 diesel de 197 ch déjà connu de l’ancienne génération. Ce quatre cylindres volontaire est relativement vaillant en accélération, malgré un poids à vide proche de 1,9 tonne.
La boîte automatique privilégie la douceur de fonctionnement, et s’accomode plutôt bien du 2.2 diesel qui offre un couple de 420 Nm.
Le Hyundai Santa Fe n’a pas vocation à être utilisé comme un franchisseur, les concepteurs ont avant tout travaillé l’agrément de conduite et la sécurité sur route.
La transmission automatique peut envoyer jusqu’à 50% du couple à l’arrière dans des conditions d’adhérence précaires.
On peut aussi verrouiller cette répartition 50/50 entre les roues avant et arrière avec une touche Lock, mais à condition de ne pas dépasser 40 km/h.
Pas désagréable à conduire, le nouveau Santa Fe incite même à prendre le volant dès que possible. J’aurais apprécié une jante de cerceau un peu plus épaisse.
Les ingénieurs ont intégré un système Flex Steer pour la direction, qui propose trois modes au choix : normal, sport ou confort.
Le rendu est plutôt réussi, et le Santa Fe fait honneur à sa plastique avec une précision de conduite inconnue d’un XC60 beaucoup plus pataud.
Les suspensions sont bien calibrées, et préservent aussi bien la conduite que le confort des occupants : la vocation familiale de l’engin est tout à fait respectée.
Avec une monte pneumatique 19 pouces, la prise de roulis est relativement limitée. Les pneumatiques Hankook de série ont progressé au niveau adhérence, y compris sur sol humide !
Parmi les atouts du nouveau Santa Fe : une capacité de remorquage de 2500 kg maximum freinée.
Budget
Dans cette version haut de gamme Premium Limited AWD BVA, le Hyundai Santa Fe affiche un prix de 46800 euros, du fait d’un équipement de série particulièrement fourni.
Le nouveau barème du malus 2013 va pénaliser ce SUV comme nombre de ses concurrents. Avec 178 g de rejets, le malus actuel en France est de 750 euros.
Pour payer le malus le plus réduit, il faudra se tourner vers une version deux roues motrices à boîte mécanique, homologuée à 147 g.
Les acheteurs seront sans doute séduits par la garantie constructeur Hyundai de 5 ans, kilométrage illimité ! Cinq années de contrôle annuel gratuit sont également comprises, mais attention il s’agit seulement d’un contrôle visuel : les niveaux seront facturés.
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