La 500 marche tellement bien pour Fiat que la marque a décidé de tout miser ou presque sur une nouvelle famille de modèles reprennant ce qu’il faut du best-seller de nuvelle génération.
En 5 ans, 900.000 Fiat 500 ont quitté l’usine polonaise et sillonnent l’Europe. Depuis peu, la petite italienne est aussi commercialisée aux Etats-Unis et au Canada.
Nouveauté 2012, la Fiat 500L est une rivale du Citroën C3 Picasso. Gonflée aux hormones, la 500L a de l’appétit !
Voici l’essai de cette nouvelle 500L dans une version coeur de gamme Easy 1.3 diesel Multijet II de 85 ch.
Tout sur le design
Dans cette livrée rouge Passione avec pavillon blanc, la Fiat 500L attire les regards. Elle est bien posée sur des jantes 17 pouces optionnelles.
Fiat propose pas moins de 333 combinaisons de teintes. Il y a effectivement 11 teintes de caisses, 3 teintes de jantes, un pavillon qui peut être couleur carrosserie, noir ou blanc, 4 selleries différentes, et 7 propositions de couleurs pour la planche de bord.
Stationnée en face d’une Mini Countryman, la 500L révèle son gabarit imposant ( voir galerie page 2 ) : elle est particulièrement haute.
Dès l’année prochaine, la 500L grandira encore de 20 cm au niveau du porte-à-faux arrière pour devenir 500 XL ! Elle acceuillera alors 7 passagers.
Et avec la transmission intégrale, ce sera la 500X. Vous l’avez compris, on n’a pas fini d’entendre parler de cette nouvelle famille Fiat 500.
Vie à bord
Plus longue de 60 cm que la 500 citadine, la 500L est aussi particulièrement haute. L’espace à bord est donc au rendez-vous, avec un habitacle lumineux, même sans disposer du toit vitré panoramique.
Dans cette fintion Easy, la planche de bord reprend un coloris rouge qui fait un rappel à la teinte de la carrosserie.
Globalement Fiat fait des efforts sur la qualité de présentation. Le dessin du tableau de bord est réussi, et les matériaux comme ceux des commandes de clim ne dénoteraient pas dans une Mini. Mais tous les plastiques ne sont pas de première qualité, et certains ajustements manquent de précision. Globalement, le rendu est plutôt sympathique et joliment coloré.
Le tissu des sièges et des contre-portes manque de cachet sur cette finition Easy : la version Lounge est plus qualitative avec un revêtement tissu façon alcantara et des parties en simili-cuir.
C’est un peu frustrant de disposer d’un écran tacile bien intégré dans la planche de bord et de devoir connecter un GPS nomade pour la navigation ! Mais rassurez-vous, l’option navigation intégrée arrivera dès l’année prochaine.
Du côté des accessoires, Fiat s’est allié à Lavazza pour proposer une machine expresso qui se connecte en 12V ! Un gadget sympathique, facturé 155 euros.
La modularité est bien pensée dans la Fiat 500L, avec une banquette arrière coulissante, et un siège passager avant rabattable qui permet de charger des objets longs jusqu’à 2,40 m dans l’habitacle.
Sous le hayon le coffre propose un volume allant de 343 à 400 litres suivant la position de la banquette. Le système Cargo Magic Space permet de compartimenter le coffre avec une tablette qui se positionne sur la hauteur de son choix.
A conduire
En attendant l’arrivée du 1.6 diesel de 105 ch, seul le 1.3 Multijet 2 est proposé en diesel. Avec 85 ch et 200 Nm, on pourrait s’attendre à des performances suffisantes pour une utilisation extra-urbaine.
Malheureusement, ce petit 1.3 est à la peine avec les 1315 kg de la 500L, et réclame presque 15 secondes pour le 0 à 100 km/h. Le 1.4 Fire moins onéreux se contente de 12,8 secondes.
Il faudra donc souvent cravacher la boîte mécanique à 5 rapports. En 2013, la boîte robotisée Dualogic sera proposée.
Le Start-Stop est monté de série, mais sa vitesse de redémarrage est lente et gênante en ville. On se retrouve donc rapidement à le déconnecter !
La direction assistée électrique est munie d’une fonction City pour soulager les efforts en ville.
Avec des suspensions assez souples et un train avant peu précis, la Fiat 500L est moins agréable à conduire qu’un C3 Picasso. Son châssis manque de rigueur, ce qui ne fait pas oublier le manque de puissance et entache l’agrément de conduite.
Le travail sur l’insonorisation est réussi, même si la sonorité du bloc diesel n’est pas très mélodieuse.
Parmi les équipements intéressants et pratiques : l’aide au démarrage en côte, de série sur toutes les versions.
Budget
A 19500 euros, cette Fiat 500L Easy 1.3 diesel Multijet 85 ch n’est pas particulièrement abordable. Et ce niveau intermédiaire réclame encore d’ajouter des options pour ressembler au véhicule présenté dans cet essai : 800 euros pour le pavillon blanc, 700 euros pour les jantes alliage 17 pouces, 400 euros pour la climatisation bizone…
Autant passer sur le niveau supérieur Lounge facturé 1400 euros de plus que le niveau Easy, mais qui fait gagner la clim automatique bizone, le toit panoramique, le radar de recul, les vitres arrière électriques, les phares anti-brouillard avec fonction cornering, l’accoudoir central arrière, les surtapis, les tablettes aviation, le rétroviseur photochromatique et le capteur de pluie et de luminosité.
Si vous préférez choisir le prix d’appel, vous aurez droit à une 500L Pop 1.4 16V Fire 95 ch à 15550 euros. Ce modèle pourra être suffisant en ville, mais il faudra se passer de la climatisation ou ajouter 1100 euros.
En consommation, la Fiat 500L 1.3 diesel est logiquement la plus sobre de la gamme avec une moyenne mixte donnée à 4,2 L. Dans la pratique, on tourne facilement à un peu plus de 6 L/100 km.
bonjour, j’ai fait 800 km vile, route et autoroute et je ne suis pas d’accord sur les points suivants :
Star&Stop, je le trouve rapide : pied sur l’embrayage et le moteur a démarré le temps de passer le rapport.
Suspension souples ? Très raide, plutôt. J’ai fait 2×200 km d’autoroute le même jour, j’étais plus fatigué que 500km d’un trait avec un Espace. Idem pour les passagers. Impression pire en ville avec tous les défaut et ralentisseurs.
Tenue de route très correcte.
Agréable bien que poussive et spacieuse.
C’est une citadine uniquement.
Sinon : chère pour ce qui est fourni.