Chevrolet poursuit l’extension continue de sa gamme. Voici une berline inédite jusqu’à présent chez nous : la Malibu.
Cette berline tricorps américaine arrive en France avec des ambitions mesurées, mais des prestations cohérentes et un prix canon ! Elle affrontera le trio en tête des ventes, 508-C5-Laguna, ainsi que les Passat, Superb et Mondeo.
Si elle existe depuis 1964 aux Etats-Unis, la Chevrolet Malibu arrive en France et en Europe comme une nouveauté totalement inédite.
Pour séduire, la face avant reprend la fameuse calandre à double étage et des optiques effilées qui peuvent rappeler la cousine Insignia. Curieusement pour une nouveauté 2012, la Malibu se dispense des led pour les feux de jour. Elle en utilise pourtant pour les clignotants.
De profil, la Malibu a un air de déjà vu et ne fait pas particulièrement se tourner les têtes.
L’arrière est plus sympathique avec des optiques qui évoquent la fameuse Camaro !
A vivre
On retrouve aussi un peu de Camaro dans le dessin des compteurs, et au niveau de l’éclairage d’ambiance bleuté. Assez classique, la planche de bord présente une qualité sensiblement supérieure à celle de la Cruze.
Les sièges avant sont confortables, mais manquent de maintien latéral.
Les espaces de rangement sont plutôt nombreux, il y en a même un derrière l’écran tactile 7 pouces !
Si l’espace aux jambes à l’arrière est suffisant mais inférieur à celui d’une Peugeot 508, la place centrale est assez inconfortable. La faute à une garde au toit un peu juste, et à un dossier très raide du fait de la présence d’un accoudoir central.
Sous la malle, la Malibu offre 95 litres de plus qu’une Cruze 4 portes, soit 545 litres.
ESSAI Chevrolet Malibu : à conduire
Si les familiales les plus vendues en France proposent des niveaux de puissance débutant autour des 110 ch, l’américaine Malibu attaque directement à 160 ch.
Cette offre diesel est la seule, puisque le moteur 2.4 essence de 167 ch n’est pas proposé chez nous.
Le 2.0 diesel de 160 ch notamment disponible chez Opel sous le capot de l’Insignia est suffisant pour bénéficier de reprises convaincantes.
Bien suspendue, la Chevrolet Malibu semble à son aise sur le réseau routier français. On pourra seulement reprocher un manque de consistance au niveau de la direction.
Ses prestations routières sont donc réelles, avec un châssis évidemment moins amusant que celui d’une Laguna GT 4 Control.
Avec un grand réservoir de 73 litres et une consommation mixte de 7,1 L durant l’essai, la Malibu nous a gratifiés d’une autonomie d’environ 1000 km. Un bon point pour les départs en vacances !
La Malibu se dispense des équipements de sécurité à la mode : avertisseur de franchissement de ligne, détecteur de somnolence, système anti-collision, détecteur de panneaux ou régulateur de vitesse adaptatif ne sont pas proposés.
On ne peut pas tout avoir pour un prix canon…
Budget
Côté tarifs, la Malibu débute à 26800 euros avec une première finition LT qui ne devrait pas intéresser les acheteurs. Le niveau intermédiaire LT+ ajoute en effet pour 1100 euros la climatisation automatique, les feux antibrouillard avant, l’aide au stationnement arrière, le rétroviseur intérieur électrochromatique, l’écran tactile 7 pouces, le kit mains libres bluetooth, une installation audio de 9 haut-parleurs au lieu de 6, et le système de surveillance de la pression des pneus.
Cette Malibu LT+ vendue 27900 euros en boite manuelle pourrait donc réaliser une vente sur deux suivant Chevrolet. L’autre moitié des acheteurs se tournerait alors vers la LTZ présentée dans cet essai, qui ne compte qu’une seule option : le toit ouvrant.
L’équipement s’enrichit du système de navigation, des phares au xénon, des jantes 18 pouces, d’éléments chromés, du siège conducteur à mémoires, des sièges avant chauffants, de la climatisation automatique bizone, et de la sellerie en cuir noir.
Le prix passe alors à 31600 euros. A comparer par exemple aux 34950 euros réclamés pour une Citroën C5 Exclusive HDI 160, qui facture encore 1350 euros la sellerie cuir, 550 euros les jantes 18 pouces…
La boîte automatique entraîne un malus écologique de 750 euros, qui sera pris en charge par le distributeur Chevrolet qui effectue la vente. L’écart de prix pour l’automatisme sera donc seulement de 1400 euros.
Pour la garantie, contrairement à la grande majorité de ses rivales la Chevrolet offre 3 ans de garantie ou 100.000 km.
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