Essai Audi A1 Sportback Ambiente 1.6 TDI 105 et 1.4 TFSI 122 S-Tronic
Lancée fin 2010, la petite Audi A1 s’est vite faite un nom auprès du grand public. Cette concurrente des Mini et DS3 souhaite aujourd’hui prendre le large sur ses rivales en ajoutant à sa gamme une version 5 places appelée Sportback.
Le design de l’Audi A1 n’est pas étranger à sa côte de popularité positive. La citadine aux anneaux reprend les codes de style Audi, et ajoute une personnalisation sympathique grâce à des arches de toit peintes dans une couleur différente de la carrosserie. Sur la version Sportback, l’A1 ajoute le toit peint dans la même couleur que les arches, avec trois coloris disponibles.
La nouvelle Audi A1 Sportback gagne quelques millimètres en hauteur et en largeur par rapport à la carrosserie 3 portes, avec une pente de toit moins inclinée.
Vie à bord
Les cotes d’habitabilité n’ont presque pas évolué pour la version Sportback. Contrairement à une A3 Sportback qui est plus longue qu’une A3 3 portes, les deux carrosseries d’A1 partagent les mêmes dimensions extérieures pour la longueur et l’empattement.
Si la hauteur de l’A1 Sportback gagne quelques millimètres, seuls les petits gabarits seront à l’aise à l’arrière. La garde au toit y reste limitée, davantage que dans une Clio 3. Audi annonce 12 mm de plus en garde au toit par rapport à la version 3 portes, et un progrès de 14 mm en largeur aux épaules.
Les 3,95 m de longueur de l’A1 la rapprochent de la nouvelle Peugeot 208.
Si l’espace à l’arrière n’est pas fulgurant, l’accessibilité est en net progrès. L’ A1 Sportback s’imposera face à sa sœur 3 portes pour les familles qui en feront une seconde voiture chic. De série, l’A1 est une quatre places, mais la banquette arrière trois places est disponible en option gratuite.
La capacité du coffre de 270 litres la place dans la moyenne de sa catégorie.
Aux places avant, on apprécie un dessin de planche de bord réussi, et une qualité de finition qui la situe au meilleur niveau de la catégorie B. Evidemment, ses grandes sœurs font encore mieux : l’A1 conserve des tôles visibles au niveau des montants de vitres avant par exemple.
Même si elle constitue l’offre de départ de la gamme Audi, l’A1 peut recevoir des équipements high tech, comme la connexion à internet si elle est dotée des options téléphone 8W et système de navigation advanced.
A conduire
Le choix de motorisations est vaste pour la petite Audi A1. En diesel, les clients peuvent sélectionner l’un des trois moteurs : on a le choix entre des 1.6 TDI 90 et 105 ch et un 2.0 TDI de 143 ch.
En essence, la gamme classique va de 86 à 185 ch si on ne mentionne pas la série très limitée A1 Quattro. A noter qu’entre les 1.4 TFSI de 122 et 185 ch va s’intercaler un nouveau moteur 140 ch qui coupe deux de ses quatre cylindres lorsqu’il est peu sollicité, afin de réduire la consommation. Ce moteur est annoncé à 4,7 L de consommation mixte, sans que les ingénieurs aient poussé au maximum leur volonté de faire un record de consommation. Un compromis efficacité / consommation a été privilégié.
Nous reviendrons sur cette nouveauté prochainement !
Contrairement aux grandes routières de la marque, l’Audi A1 est une traction avant. Elle est facile à prendre en main, et on se sent vite à l’aise derrière son volant.
Pour cet essai j’ai pu prendre en main l’A1 TDI 90 boîte mécanique, et la version essence 1.4 TFSI 122 ch à boîte S-Tronic. Plus petit moteur diesel de la gamme, le 1.6 TDI 90 est à l’aise pour mouvoir cette citadine en dehors des centre-villes. Même dans cette version beaucoup moins puissante que les autres, l’A1 révèle un comportement routier dynamique, sans prise de roulis. En ville sa maniabilité rappelle celle d’un kart ! Et pour ne rien gâcher, le grip des pneumatiques permet d’aborder les courbes à vive allure, y compris les épingles serrées.
On peut donc prendre plaisir à conduire cette A1, même si la sonorité du moteur diesel ne fera pas illusion. On est bien en présence d’un moteur fonctionnant au gazole !
En version essence 1.4 TFSI 122 ch, la sonorité se fait plus discrète. Ce moteur procure des performances encore plus sympathiques, largement suffisantes pour une seconde voiture. Avec la boîte S-Tronic, il est possible de conduire en mode tout automatique ou de monter ou descendre un rapport avec les palettes au volant ou le levier de vitesses.
Entre ces deux versions, ma préférence va très nettement à la version essence, qui correspond mieux à ce qu’on attend d’une petite voiture premium et dynamique.
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