Coupé SUV ou pas, la nouvelle DS4 est un must parmi les compactes. Et ce n’est pas dans sa version 2.0 HDI 160 qu’elle peut décevoir : l’agrément de conduite est à la hauteur du style incisif et dynamique.
Style
Au niveau du style, la Citroën DS4 a déjà reçu de nombreuses récompenses. La grande majorité des gens la trouve très belle, et il y a de quoi. Musclée, compacte, surelevée, avec une ligne de toit fuyante : la DS4 peut se vendre comme un coupé SUV, pour ma part je dirais que c’est une compacte très bien dessinée.
La peinture blanc nacré est facturée 670 €, soit 130 € de plus que pour une peinture métallisée classique. Cet exemplaire d’essai comprend l’option pack dark chrome. Uniquement disponible sur les teintes blanc nacré et noir perla nera, ce pack personnalise certains éléments. Le bandeau central de bouclier avant est gris mat, les chevrons avant sont dark chrome, les enjoliveurs d’antibrouillard avant sont gris mat, les rétroviseurs gagnent une coque chromée, le becquet arrière est gris mat.
A vivre
Basée sur la nouvelle C4, la Citroën DS4 lui emprunte bon nombre d’éléments. A commencer par sa planche de bord ! Celle-ci adopte seulement des revêtements différents et certains inserts décoratifs spécifiques. Pour le reste c’est blanc bonnet et bonnet blanc ! Heureusement ce tableau de bord est bien présenté avec une ergonomie réussie. Celle du volant multifonction n’est en revanche pas des plus simples : il y a tout simplement trop de commandes.
La qualité perçue est d’un bon niveau, et ne fait pas tâche pour le label DS. Elle est aussi supérieure à celle de la DS3, dont la planche de bord est fabriquée avec des éléments qui ne sont pas rembourrés à coeur. Lors de notre dernier essai, nous avions eu une DS4 avec cuir intégral Havana sur la planche de bord, qui ajoutait encore au niveau qualitatif.
La sellerie cuir bi-ton Mistral / blanc fait partie de la dotation de série de la DS4 Sport Chic. Il faudra en revanche ajouter 600 euros pour avoir le siège conducteur à réglages électriques et les sièges avant chauffants. Les passagers avant ne sont pas installés tout à fait comme dans une C4 : les assises sont réhaussées et le pare-brise devient panoramique. Comme sur un C4 Picasso, il est possible de faire coulisser un masque attaché aux pare-soleils en cas de trop forte luminosité. La DS4 adopte aussi un ciel de pavillon et des montants de pare-brise noirs. En revanche, pas de poignée de maintien pour le conducteur.
Ces deux sièges avant sont très confortables et offrent un excellent maintien. Comme sur la C4, ils sont dotés en version haut de gamme d’une fonction massage qui consiste en un déplacement du réglage lombaire. L’effet n’est pas aussi réussi que sur la C5, et se révèle finalement un peu gadget.
Au niveau télématique, un seul GPS est disponible sur la DS4 : le Navidrive. Connu chez Peugeot sous le nom de Wip Nav+, ce GPS embarqué est facile à programmer et à utiliser. L’alerte radars est disponible, avec alerte sonore. En revanche la précision de l’heure d’arrivée en fonction du trafic n’est pas géniale. Même chose pour la proposition de déviation lors d’un bouchon, qui annonce finalement qu’aucune déviation n’est possible sur le tronçon. ( vu notamment sur le périph parisien )
Du fait des portes arrière plus étroites que sur la C4 et d’un angle d’ouverture plus réduit, l’accès aux places arrière n’est pas optimal. Le volume arrière reste très correct, et suffisant pour accueillir deux enfants même pour un long voyage.
Le coffre est plus petit que celui de la C4, mais comme il est géant sur cette dernière il est tout à fait convaincant pour la DS4 qui n’a pas une vocation familiale au départ. Son seuil est plus haut, mais et demandera donc plus d’effort lors du chargement. Il est malgré tout possible d’utiliser la DS4 pour partir en vacances avec une petite famille.
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