Essai Skoda Yeti Greenline : tous les modèles de la gamme Skoda ont droit à leur version Greenline. Ce label met en avant les versions les plus sobres et les plus écologiques de Skoda. Ce Yeti Greenline 1.6 TDI 105 s’affiche comme des plus écologiques avec seulement 119 g de rejets de CO2 et une consommation de 4,6 L. Des chiffres que nous avons pu tester sur des parcours dédiés à l’éco-conduite entre Avignon et la Camargue.
Design
Skoda interprète à sa manière les codes du SUV. Le Yeti est disponible en deux ou quatre roues motrices, et joue la carte du baroudeur familial. Avec ses phares anti-brouillard ronds qui mordent sur les optiques principales, le Skoda Yeti affiche une ligne sympathique.
Cette version Greenline est une version coeur de gamme avec jantes en tôle 16″, rétroviseurs et poignées de porte ton caisse, et barres de toit noires. Pour les anti-brouillards avant, les barres de toit argentées ou les jantes alliage il faudra activer des options sur le bon de commande.
A bord
Le Yeti est un moins original à l’intérieur qu’à l’extérieur. La sobriété est de mise, mais la qualité de fabrication est sérieuse et devrait assurer une bonne tenue dans le temps. Excepté un bandeau gris argent et quelques touches chromées, c’est le noir qui domine.
L’habitabilité n’a rien à envier à un monospace compact malgré des dimensions extérieures inférieures à de nombreux modèles du segment. Les espaces de rangement sont assez nombreux : Skoda n’oublie pas les aspects pratiques en concevant ses modèles.
La modularité arrière est réussie avec des sièges arrière coulissants, inclinables et escamotables.
En rabattant les sièges arrières, le volume du coffre peut passer de 416 litres à 1760 litres.
Essai Skoda Yeti : la conduite
Adepte du downsizing, le Skoda Yéti troque son 2.0 TDI de 110 ch contre le récent 1.6 TDI 105 à rampe commune. Ce moteur est accouplé à une boîte manuelle non pas à six mais à cinq rapports. En usage urbain, la consommation est limitée grâce à l’intervention du système Start & Stop qui coupe le moteur lors des arrêts.
Ce type de dispositifs fonctionne sous certaines conditions. Avec la climatisation enclenchée, lors d’une traversée de ville avec une dizaine de feux rouges consécutifs le Start/Stop finit par ne plus s’enclencher. Le redémarrage nécessite en effet que la charge de la batterie soit positive. Avec cet équipement Skoda annonce un gain de 0,8 L en consommation urbaine.
Autre élément permettant de faire tomber la consommation : les pneumatiques à faible résistance au roulement. Quand la Skoda Octavia Greenline se contente d’une monte 15″ le Skoda Yeti a droit à du 16″.
Le Yeti Greenline adopte également le système de récupération d’énergie au freinage, une adpatation du module de gestion moteur, des modifications aérodynamiques de la carrosserie et du soubassement.
Un voyant indique au niveau du compte-tours lorsqu’il fond descendre ou monter un rapport, afin de privilégier la consommation.
Contre toute attente, l’agrément de conduite n’est pas entâché par cette volonté de réduire la consommation et les émissions. Le petit 1.6 TDI 105 est suffisamment vaillant pour tracter les 1335 kg du Yeti, et le fait avec un niveau sonore contenu. Les relances sont suffisantes lorsqu’on est seul à bord, mais avec famille et bagages ce ne sera évidemment pas la même chanson…
Le Yeti est aussi proposé en haut de gamme avec un puissant 2.0 TDI 170 ch : il y en donc a pour tous les goûts.
Au chapitre de la sécurité le Skoda Yeti a obtenu la note maximale de 5 étoiles lors des crash-tests EuroNCAP.