La gamme de la Seat Exeo se complète : cette année le 2.0 TDI 143 est associé à une boîte automatique baptisée Multitronic. Seat en a profité pour réaliser plusieurs modifications sur l’Exeo, c’est donc l’occasion de découvrir cette berline intéressante et pour l’heure encore méconnue.
Design
Ce n’est pas une ligne extravagante que propose l’Exeo, mais une ligne 3 volumes classique et efficace. Toute la partie centrale est identique à celle de l’ancienne Audi A4 qui a servi de base à l’Exeo. Seat a travaillé sur les faces avant et arrière. A l’avant les deux phares élancés s’étirent sur les côtés et donnent à l’Exeo un air dynamique. Le dessin du capot est en pointe de flèche, avec une calandre qui met en avant le logo Seat.
A l’arrière la Seat Exeo adopte des optiques à LED avec un bel effet lumière.
Chaussée en jantes alliage 18″, la Seat Exeo blanche de notre essai répond bien à l’image dynamique et sportive de Seat.
A bord
Lorsqu’un possesseur d’une ancienne Audi A4 grimpe dans l’Exeo, il ne risque pas d’être dépaysé. La planche de bord est en effet la même que celle de l’ex-Audi. Sans être non plus au niveau d’une Audi, la finition est très bonne et surclasse de loin la compacte Leon.
Revêtements moussés, aérateurs ronds cerclés de chrome, volant cuir multifonctions, sièges envelopants : la Seat Exeo soigne ses passagers avant avec une classe digne d’une berline premium.
La grille chromée de la boîte de vitesses Multitronic s’intègre parfaitement dans cet environnement de qualité.
Le GPS embarqué avec écran 6,5″ semble identique à celui des Audi actuelles. Les mélomanes ne seront pas déçus avec un système Hifi Bose 10 haut-parleurs d’une puissance de 190 Watts.
La Seat Exeo hérite des qualités mais aussi des défauts de l’ancienne génération d’A4, à savoir un espace aux jambes limité à l’arrière, et un accès au coffre réduit.
En 2011 les ingénieurs ont amélioré légèrement l’espace à l’arrière. Ils ont en revanche oublié de modifier la banquette arrière, dont la place arrière est une véritable punition. Le dossier de la place central fait en effet office d’accoudoir rabattable : il est dur comme du bois.
Mais revenons à cet espace supplémentaire pour les deux passagers arrière latéraux : ils auront droit à 4,4 cm de plus qu’auparavant. Les dossiers des sièges avant ont été creusés et les assises arrière modifiées.
En version berline, la Seat Exeo peut déjà contenir 460 litres de bagages.
Pour un accès plus facile au niveau du coffre, la version break ST offre un volume de 442 à 1354 litres et un hayon.
A conduire
Au chapitre dynamique l’Exeo correspond également à l’image que l’on se fait d’une Seat : elle est agréable à mener avec un châssis plutôt dynamique. Avec un essieu multi-bras à l’avant et un essieu multi-bras trapezoïdal à l’arrière l’Exeo se révèle précise et efficace. Confort et sécurité sont au rendez-vous, avec parfois des remontées sèches sur revêtements dégradés en grande partie causées par les pneumatiques taille basse.
Cette version TDI 143 ch n’est pas la plus sportive proposée, mais elle distille des performances convaincantes et une souplesse agréable, avec des passages de rapports très fluides.
La boîte Multitronic est une boîte à variation continue, gage de souplesse.
Sous son capot le 2.0 TDI est la dernière version du groupe VW : il dispose de l’injection directe avec rampe commune et d’une puissance de 143 ch. La boîte de vitesses non plus n’est pas une ancienne génération : venue de chez Audi, elle compte même 7 rapports.
Cette boîte Mutitronic propose deux modes : Drive et Sport. Il est possible de changer les vitesses avec le levier, ou grâce aux palettes situées derrière le volant.
Une fois passée la découverte des fameuses palettes, on s’en remet volontiers au mode tout automatique, ce qui est quand même l’objectif d’une telle version.
Avec un réservoir de 70 litres l’autonomie annoncée est digne d’une routière, avec plus de 850 km.