Essai face à face Peugeot 308 CC HDI 140 Feline vs Renault Mégane CC 2.0 dCi 160 Dynamique
La nouvelle Renault Mégane Coupé Cabriolet aura-t-elle suffisamment affûté ses armes pour battre la référence de la catégorie, la Peugeot 308 CC ? Réponse dans ce match qui oppose les motorisations diesel les plus puissantes.
DESIGN
Dès sa sortie en 2009, la Peugeot 308 CC s’est révélée comme un très beau cabriolet compact. Elle était alors concurrencée par des modèles vieillissants : Astra CC, Volkswagen Eos, Focus CC. Mais sa plus sérieuse rivale vient de France, il s’agit de la nouvelle Mégane CC qui reprend la recette de la génération précédente en la bonifiant.
Comme les Mégane 2 CC et les 307 CC, les Mégane 3 CC et 308 CC s’en remettent à un toit rigide escamotable en deux parties. Ceci implique une poupe assez massive, du fait de l’encombrement du toit en configuration cabriolet.
Le profil des deux coupés cabriolets est assez proche. A l’arrière, la 308 CC paraît moins massive, mais tout aussi large que la nouvelle Mégane CC.
La Mégane CC innove sur cette génération avec un toit teinté en noir, qui lui donne une silhouette de cabriolet même en configuration coupé. Vues de face, les deux rivales présentent une proue dynamique plus stylée que les berlines dont elles dérivent.
Lors de nos séances de prises de vues, les passants sont souvent venus nous donner leur avis sur le style de nos deux prétendantes. Ne rêvez pas, les avis ne sont pas unanimes, et si certains préfèrent la ligne plus fluide de la sochalienne, d’autres lui reprochent son curieux bouclier avec double extracteur, et lui préfèrent l’arrière plus rectiligne de la Mégane CC.
On ne départagera pas les deux rivales sur des critères subjectifs de style. Chacune aura ses adeptes, toutes deux présentant des lignes réussies, excepté pour les parties arrière sur lesquelles les avis divergent.
VIE A BORD
La Peugeot 308 CC est mieux présentée que la Mégane CC, avec une planche de bord plus valorisante, qui s’inspire d’Audi. Le dessin des sièges avant est également plus design, et cela se voit même de l’extérieur.
Autre avantage : la largeur aux coudes à l’avant est supérieure à celle de la Mégane CC, et l’accoudoir central avant est exploitable contrairement à celui de la Mégane.
La planche de bord de la Mégane CC est bien assemblée, mais la qualité perçue est inférieure. La faute au grain des plastiques employés, ainsi qu’au dessin général moins travaillé. L’écran du GPS n’est notamment pas escamotable, et les touches de chrome sont rares : seul le tour des compteurs y fait appel. Cette sobriété se conjugue à une qualité d’assemblage tout à fait honnête.
La 308 CC Feline joue aussi sur une présentation sportive, avec un pédalier et un pommeau de vitesses en aluminium. Ce dernier est très esthétique, mais s’il a pris le soleil, prévoyez un gant pour le manipuler afin d’éviter les brûlures !
La sellerie de la Mégane CC Dynamique est de série en mi-cuir. Celle de la 308 CC Feline fait appel à du tout cuir, avec sièges chauffants pour l’hiver. Dans les deux cas, les réglages de sièges restent manuels.
Notre Mégane CC d’essai était équipée du pack Easy, qui comprend le frein à main électrique. Facturée 500 €, cette option nous a privés d’un levier de frein à main recouvert de cuir et surtout plus efficace.
L’habitacle de la Mégane Coupé Cabriolet dispose néanmoins d’un atout de taille face à la 308 CC : son toit vitré. Celui-ci apporte de la luminosité en configuration coupé, y compris aux places arrière. Pour lutter contre le soleil, un store d’occultation manuel a été prévu.
A l’arrière, la Mégane CC prend sa revanche avec une banquette arrière plus creusée et un dossier plus incliné. En revanche, les passagers arrière ne disposent pas de commandes des vitres arrière électriques, ni de spots de lumière, ni d’accoudoir, ni de poches aumonières au dos des sièges avant. Ils seront en revanche satisfaits de la luminosité apportée par le toit en verre, et relativement bien installés grâce à une garde au toit qui conviendra à deux adultes.
Le confort global est supérieur dans la Mégane CC, dont les suspensions sont nettement moins raides que celles de la Peugeot, même avec la monte 18″ optionnelle. Si vous avez des problèmes de dos, évitez donc de prendre l’option jantes aluminium 18″ sur la 308 CC, et conservez la monte d’origine 17″ pour ne pas accentuer la raideur de ses trains roulants.
Coté pratique, le coffre de la Mégane CC est plus accessible en configuration cabriolet. Son seuil de chargement est très bas, c’est même étonnant pour un coupé cabriolet.
Les capacités des deux coffres sont au coude-à-coude, que ce soit en coupé ou en cabriolet.
Note globale Vie à bord
Confort : Mégane CC
Habitabilité : Mégane CC
Finition : 308 CC
La Mégane CC emporte le chapitre vie à bord grâce à sa meilleure habitabilité aux places arrière, et son confort de roulement supérieur. Mais la planche de bord de la 308 CC est plus valorisante, tout comme le dessin des sièges qui lui donne une certaine exclusivité.
Bonjour. Je ne partage absolument pas l’avis de cet article concernant la qualité de l’habitacle. Certes la 308 est une belle voiture mais la qualité de finition, la qualité des assemblages, la qualité des plastiques employés me semblent de meilleure facture sur la Mégane. Même le design de la planche de bord me parait plus travaillé sur la Renault. Une très nette préférence, donc, pour la Mégane III, dont la qualité et la fiabilité ne plus sont plus à démontrer
Absolument Pascal. La 308 CC semble être une bonne auto, tout comme l’était la 307 à son époque, mais pour moi la star reste la Mégane III CC. Une auto sérieuse, certain diront classique mais bon, en Allemagne c’est une qualité…! La Mégane II CC était The Référence (+ de 170.000 unités vendues je crois) et la Mégane III CC ne devrait pas avoir de mal à prendre le relais. Bon ap à tous
je suis tout a fait d’accord avec la conclusion sur la vie a bord, je trouve que l’avantage de la 308cc est bien son tableau de bord et ses sièges, et c’est ce qui me fait d’ailleurs hésiter, laquelle acheter!!