Essai Renault Mégane Privilège dCi 110
Toujours plus puissant, le petit 1.5 dCi développe désormais 110 ch sous le capot de la Mégane. Est-il aussi vaillant et économique que prévu?
Version la plus vendue de la gamme, la Mégane dCi 110 méritait bien un essai détaillé !
Conception :
La troisième génération de Renault Mégane est majoritairement vendue en berline. Cette nouvelle génération reprend le châssis de la précédente, mais les trains roulants ont été retravaillés. La longueur totale a été augmentée de 9 cm, au profit du coffre, et de l’amélioration de la sécurité passive. Les moteurs 1.5 dCi et 1.9 dCi sont repris de la dernière génération, mais ont été revus pour passer la norme Euro 5, comme cette déclinaison inédite en 110 ch FAP.
Design :
La Mégane berline est plus conventionnelle que la précédente génération. C’est particulièrement vrai pour l’arrière, qui a renoncé à son hayon bombé. Les grands feux arrière sont coupés en deux au niveau de l’ouverture du coffre. Ils mordent généreusement sur les ailes arrière.
Les baguettes latérales se sont transformées en protections de bas de portes. Les flancs sont lisses, comme sur les dernières créations de la marque. Même si la ligne en-dessous des vitres est plongeante, c’est moins visible que sur une Laguna. D’ailleurs les poignées de portes avant et arrière ne sont pas aussi décalées que sur cette dernière.
L’antenne arrière est très longue et disgracieuse. Les jantes alliage 17″ optionnelles participent à l’allure dynamique de notre Mégane d’essai.
Globalement, cette Mégane berline se fond dans la circulation, elle est aussi consensuelle que la dernière Golf.
A son bord :
L’intérieur de la Mégane est agréable et lumineux, surtout dans cette version Privilège. La sellerie cuir beige est très accueillante. Elle nécessitera bien entendu davantage d’entretien qu’une sellerie noire.
La finition de la version Privilège est de bon niveau. Epurée, la planche de bord de cette version est en coloris biton, avec un bel insert laqué. Elle rappelle l’habitacle de la grande soeur Laguna.
La jante du volant en cuir clair mériterait d’être un peu plus épaisse.Les commandes du régulateur-limiteur s’y retrouvent de part et d’autre du moyeu central, et sont très simples d’utilisation.
Tout ceci profite à l’ergonomie, qui est simple et limpide.
Le compteur est digital, avec un affichage spécifique pour le régulateur-limiteur. Un témoin lumineux en arc de cercle autour du cadran clignote en rouge quand la vitesse entrée dans le régulateur est dépassée.
Le compte-tours est digital, avec une zone rouge affichée en jaune.
Le GPS de notre Mégane d’essai était un Carminat, qui dispose d’un écran de plus grande taille que le TomTom intégré. La programmation est pratique, avec l’ensemble des commandes regroupées derrière le levier de vitesses.
Dommage que l’entrée USB soit absente, et qu’on ne trouve qu’une entrée auxiliaire RCA.
A l’arrière, les passagers disposent d’une sortie de climatisation, comme sur une berline de la catégorie supérieure. En revanche, la largeur aux coudes et aux épaules n’a pas progressé depuis la dernière génération. Et avec une longueur de 4,30m, on aurait pu s’attendre à une meilleure habitabilité à l’arrière. Elle est correcte dans l’absolu mais en retrait de certaines de ses concurrentes.
Au niveau des rangements, la Mégane berline propose de grands bacs de portières, une boîte à gants de contenance convenable, un rangement sous l’accoudoir central, et même des trappes dans le plancher.
La climatisation bizone propose deux modes soft et fast, qui vont transformer la force du flux d’air suivant vos préférences.
Autre détail pratique : la trappe à carburant à ouverture tout en un.
La contenance du coffre est au-dessus de la moyenne avec 405 dm3. C’est un progrès très notable comparé à l’ancienne génération, qui ne proposait que 250 dm3 ! Visiblement les critiques des clients et des journalistes ont été entendues.