Essai Citroën C-Crosser HDI 160 DCS Exclusive
Premier SUV de la marque Citroën, le C-Crosser est étroitement dérivé du Mitsubishi Outlander. Les ventes ne décollant pas comme espéré, voici les premières modifications apportées : une finition en progrès, et une boîte de vitesses manuelle pilotée à double embrayage.
Design :
Le C-Crosser, jumeau des Peugeot 4007 et Mitsubishi Outlander, s’en démarque principalement par la face avant. Celle-ci reprend le style Citroën avec des phares liés aux chevrons par des baguettes chromées.
Cette version légèrement remaniée dispose d’une sortie d’échappement droite et chromée. De la même façon, une ligne chromée court désormais le long des vitres latérales. Cela permet de mieux souligner le contraste entre les vitres surteintées et la teinte blanc antarctique de notre modèle d’essai.
Les jantes 18″ reprennent avec bonheur le dessin des jantes 19″ de la C5 II. A l’arrière le C-Crosser bénéficie de feux à diodes.
Globalement, le C-Crosser paraît plus moderne qu’un Peugeot 4007, et mieux intégré à la gamme Citroën que ne l’est son cousin chez Peugeot. Les designers Citroën ont bien travaillé.
A son bord :
L’intérieur du C-Crosser a été remanié, et la qualité perçue en a profité. Désormais les contreportes avant et la planche de bord sont partiellement recouvertes de cuir, tout comme la casquette des compteurs. Cela permet de masquer en partie les plastiques rigides qui composent le mobilier intérieur. Sur ce point, le C-Crosser n’est pas au niveau des autres productions de la marque.
Le combiné de compteurs a également été revu, avec un bel odomètre digital en couleurs.
Le C-Crosser gagne également un système d’essuyage automatique, et à des appuie-tête pleins pour le troisième rang.
L’habitacle est spacieux, et propose jusqu’à 7 places. Les deux dernières sont camouflées dans le plancher du coffre.
La banquette arrière en rang 2 se rabat très facilement, mais se remet un peu plus difficilement en place. Elle peut également coulisser sur ses deux parties 2/3 – 1/3. Le dossier est inclinable sur 3 positions. De quoi accueillir plusieurs passagers confortablement.
En configuration 5 places, le volume du coffre est important avec 510 litres. Comme souvent en configuration 7 places, le coffre sera sacrifié presque totalement.
La banquette arrière en deux parties et coulissantes et permet également de jouer sur sa capacité. L’ouverture du hayon en deux parties permet de charger plus facilement des objets sur la partie basse, ou permet de s’y asseoir pour pique-niquer ou chausser ses skis !
Au niveau technologique, le C-Crosser ne dispose pas du même GPS que le reste de la gamme Citroën. Il s’agit d’un GPS tactile avec disque dur d’origine japonaise. La cartographie apparaît à jour, mais n’indique pas les radars fixes. Dommage également que la prise USB ne soit pas au programme !
Curieusement sur le C-Crosser ni toit ouvrant, ni toit en verre panoramique ne sont proposés. De la même façon, le radar avant et le rétroviseur jour / nuit automatique peuvent manquer. Et ne cherchez pas le réglage bizone de la climatisation!
Et malgré sa puissance d’amplification de 710W, le système Hifi Rockford Fosgate ne propose pas une qualité aussi agréable qu’un système Hifi JBL.
Le confort est satisfaisant avec des suspensions relativement souples et des sièges qui maintiennent bien les passagers avant. L’insonorisation est perfectible, et laisse passer à la fois des bruits d’air nombreux sur autoroute, et le bruit du 2.2 HDI lors des relances. Mais sur ce type de SUV, rien de dramatique.