Essai Renault Captur Energy dCi 90 Intens

Essai Renault Captur
Essai Renault Captur

En investissant le créneau des SUV urbains, Renault propose un inédit Captur qui nous fera sans difficulté oublier le triste Modus. Les années Le Quément, c’est fini, et le Captur arrive en concessions pour redonner le sourire aux vendeurs.

Après l’essai du Captur TCE 120 EDC, le voici en diesel : est-ce la version de la gamme la plus judicieuse ?

Style : un atout maître

Le style Renault est en pleine révolution. Depuis les Clio et ZOE, on profite enfin du virage opéré par l’arrivée du designer Laurens van den Acker.

Ce nouveau SUV urbain ne passe pas inaperçu et attire les regards : c’est de bonne augure pour le succès du modèle. Dynamique, la carrosserie est aussi sensuelle. De profil, la ligne de caisse remonte jusqu’à la custode arrière, où les couleurs changent de la carrosserie bleue au toit ivoire. Les goûts classiques pourront opter pour une carrosserie d’une seule teinte.

Le Renault Captur de cet essai présente bien avec la finition Intens, et une carrosserie bi-ton bleu pacifique avec un toit ivoire, et des jantes alliage 17 pouces assorties. Personnaliser son Captur n’est pas chose facile sur le configurateur Renault, mais les vendeurs seront certainement à même de vous guider en concession pour ne pas oublier de choisir un sticker ou une couleur.

Est-ce que c’est trop ? De ce côte là Renault semble s’inspirer de la formule Mini. Ne manquent plus qu’un vaste choix de jantes alliage ou des blocs optiques au xénon.

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Plus long qu’une nouvelle Clio avec 4,12 m, le Renault Captur est aussi plus haut : il en impose, et cela est un plus pour des acheteurs de citadines.

 

Vie à bord : une graine de compacte

 

Si le Renault Captur va certainement prendre des parts de marché à la Clio, il ne serait pas non plus impossible qu’il séduise une partie de la clientèle Mégane. Vous allez le voir, le Captur dispose de plus d’un tour dans sa boîte à gants pour se démarquer !

 

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Si la Clio n’épate pas par sa qualité de finition, le Captur s’en sort mieux, notamment avec une console centrale intégrée et non plus ajoutée façon tablette. Le dessin de ce tableau de bord est donc plus solide et rassurant. Les plastiques demeurent rigides, même pour la coiffe supérieure.

Parmi les atouts de cet habitacle, de nombreuses trouvailles qui profitent à la vie à bord. Le coffre est scindé en deux dans le sens de la hauteur par un plancher amovible, ce qui permet de caler plus facilement de petits objets. Pour augmenter la capacité de chargement, il n’est pas forcément nécessaire de rabattre tout ou partie de la banquette, car celle-ci coulisse. La capacité passe ainsi de 377 dm 3 à 455 dm 3.

Toujours côté rangement, la boite à gants devient plus accessible pour le conducteur avec  un tiroir coulissant.

En option, Renault propose une sellerie qui se dézippe. Il sera donc possible de passer les housses en tissu en machine, ou de racheter une nouvelle sellerie quand celle d’origine aura accusé le poids des années.

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Dans la même veine que la Clio, le Captur propose également de la personnalisation dans l’habitacle. Un moyen pour le constructeur de vendre des options supplémentaires, sans ajouter d’équipement ! Vous remarquerez un décor bleuté qui fait un rappel avec la teinte extérieure, et un volant avec une partie gris laqué avec motifs.

Mais revenons à l’essentiel : trouver une bonne position de conduite. Ce n’est pas un problème dans le Captur, avec une position qu’on règle facilement, avec toutes les commandes à portée de main. Les sièges ne sont pas particulièrement enveloppants mais le maintien du dos est efficace, et on ne se plaindra pas du confort sur des longs parcours. Du moins aux places avant !

A l’arrière, l’espace aux jambes est généreux, plus que dans la Clio. L’assise de la banquette un peu courte conviendra aux enfants, un peu moins aux adultes.

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Le nouveau système de navigation R-Link qui se généralise sur l’ensemble de la gamme Renault est proposé en option, avec ou sans caméra de recul. La navigation reste confiée à TomTom, comme c’est le cas depuis quelques années chez Renault. Plus besoin de passer par une molette cernée par de trop nombreuses touches : l’écran est tactile. C’est simple et intuitif. Les alertes de zone de danger signalées par Coyote permettront aux conducteurs distraits d’éviter une amende pour excès de vitesse.

 

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Essai Renault Captur : à conduire

Le mois dernier, nous vous avions proposé l’essai du Renault Captur avec le moteur TCE de 120 ch et boite EDC.

Cette fois-ci, passons au bloc le plus puissant de la gamme…en diesel !

Comme la nouvelle Clio, le Renault Captur est un peu avare en motorisations : il se contente en diesel du bloc Energy dCi 90 ch. Ce moteur est heureusement un très bon compromis avec une puissance suffisante dans la plupart des cas. Le 0 à 100 km/h est réalisé en 13,1 s, ce n’est évidemment pas exceptionnel. En vitesse de pointe, le Captur dCi 90 plafonne à 171 km/h.

 

Au quotidien, on s’habitue assez rapidement aux performances procurées, mais il ne faudra pas surestimer ce Captur avant d’entamer un dépassement.

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On peut donc espérer que Renault propose à terme une version plus puissante du 1.5 dCi : 110 ch ne seraient pas de trop pour une version plus pêchue.

Bon point pour le rapport confort/tenue de route du châssis : même avec une monte 17 pouces d’origine, le Captur fait preuve de confort, et même davantage que la Clio.

Les pneumatiques de ce Captur d’essai étaient des Michelin Primacy 3 en 205/50 R17 : des gommes que l’on s’attend plus à trouver sur une compacte ou une familiale. Ces pneus efficaces participent à une précision de conduite efficace. Même moyennement performant, le Captur n’est pas désagréable à conduire. Sa direction assistée est bien calibrée : très douce en ville, elle est ferme comme il faut sur route.

Tous ces éléments donnent vraiment envie d’avoir plus de puissance sous la pédale !

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Budget

 

Le Captur est proposé avec quatre finitions en comptant la finition Business réservée aux sociétés. Les prix débutent à 17700 euros avec la finition Life, puis passent à 19600 pour la finition Zen pour culminer à 21300 euros avec la finition Intens. En attendant la finition Initiale Paris prévue pour 2014, ce niveau Intens est donc le sommet de la gamme. Jantes alliage 17 pouces, peinture de caisse en deux teintes, climatisation automatique, navigation Medianav, accès et démarrage mains libres, 4 vitres électriques, détecteur de pluie et de luminosité : les équipements sont assez nombreux.

Manque le rétroviseur intérieur électrochrome, et des options comme le radar avant.

En consommation mixte cet essai nous a gratifiés d’un 5,5 L sans forcer, loin des 3,6 L de l’homologation qui seront sans doute très difficiles à reproduire.

Pour 2200 euros de moins, les 90 ch du bloc 3 cylindres TCE d’entrée de gamme sont une alternative économique à ceux qui choisiront le Captur comme une seconde voiture.

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LIRE LA FIN DE L’ESSAI :
Essai Renault Captur Energy dCi 90 : conclusion, photos, caractéristiques

A propos de l'auteur

Sébastien Rabatel

Rédacteur en chef de Actu-Automobile.com depuis 2009, après plusieurs années en tant que journaliste reporter d'images en télévision. Passionné de voitures, il en a déjà eu une soixantaine et essayé plusieurs centaines.

One thought on “Essai Renault Captur Energy dCi 90 Intens

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